Forum des quatrains
Ouvert le 20 octobre 2024
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Cette page est dédiée à tous les commentaires ayant pour objet principal plusieurs quatrains simultanément.
Il s’agit ici de concentrer sur un même forum les commentaires relatifs à la séquence des quatrains à reconstituer, ou de nature à impacter la reconstruction de cette séquence.
Si le commentaire que vous souhaitez poster porte sur un seul quatrain, merci de continuer à le faire dans le forum spécifique à ce quatrain.
Le chemin de pèlerinage (supposé) de l’archange Saint Michel (voir Q1 du 3/08/25)
Texte dans Quatrain 1 / Image 1. Le Mont Saint-Michel
Texte dans Quatrain 1 / Image 2. La table ronde
Côté humour : je note que dans l’énigme les contributrices et les contributeurs se sont mis à l’ouvrage et ont fait beaucoup de travaux d’aiguilles : de la couture (quand avec une certaine allégresse on casse le fil des contributions ou carrément on les coupe parce qu’elles sont trop longues ou quand on recoud (péniblement) nos icônes coupées en 2 parfois dans un assemblage déroutant (Lisa-sirène :patchwork ?), de la tapisserie (à Aubusson avec le magnifique gallinacé de Lurçat), du tissage (on ne comptera pas le nombre de liens qu’on a tissés depuis le début de l’énigme !), du tricotage (on a fait de réels efforts pour détricoter et retricoter les quatrains de l’énigme), du crochet (combien de détours et d’escapades n’avons-nous pas faits lors de notre voyage !). Il ne manquait que la broderie et Louna vient de le faire en beauté avec la robe de Mona Lisa ! Bravo ! Qui oserait dire que les hommes n’aiment pas les travaux d’aiguilles ?! Et voilà une autre façon, toujours côté humour, de relier la France et le Danemark : La France où la Haute Couture fait partie intégrante de notre patrimoine, avec beaucoup de créateurs hommes, et le Danemark où (comme dans d’autres pays nordiques) les hommes tricotent dès leur plus jeune âge. D’ailleurs les Vikings avaient même développé une technique appelée Nålbinding « qui signifie en vieux danois ‘relier avec une aiguille’. On la considère comme l’ancêtre du crochet et du tricot. » Voir Wikipédia et tutos en français sur internet, je crois que je vais m’y mettre !! Vous tiens au courant. Et ça fait du bien de détricoter les clichés ! Mais surtout ne me demandez pas la différence entre la tapisserie et le tissage !
Plus sérieusement je vais rebondir sur ce qu’a dit Louna sur la transmission et les énigmes dans l’énigme.
C’est sans doute tant mieux si certains aspects mystérieux restent mystérieux. Peut-être qu’on nous dit trop ce qu’il faut penser d’un livre, d’une œuvre d’art… Bien sûr connaître le contexte d’une œuvre littéraire ou artistique donne des clés pour la compréhension, mais pourquoi vouloir tout analyser, dévoiler, disséquer ? Qui voudrait d’un monde où tout s’expliquerait, il n’y aurait alors plus de rêves, lucides ou non, éveillés ou non, plus de rêveries ni de songes ! Moi aussi j’aime le mystère du sourire de Mona Lisa, et peut-être plus encore son regard, quelle vérité veut-elle nous transmettre ? Puisque l’auteur lui-même ne peut nous répondre, c’est à chacun de chercher et peut-être trouver cette vérité. Et cette Petite Sirène armée du couteau avec lequel elle aurait pu tuer le Prince mais qui, sans trembler, choisit de jeter son arme à la mer (oui, ce conte je vais pouvoir le transmettre !), où a-t-elle puisé cette force de caractère, cette force mentale, cette force de l’âme ?
Début de réponse à ta question avec Novalis : « Le chemin mystérieux va vers l’intérieur. C’est en nous, sinon nulle part, qu’est l’Éternité avec ses mondes, le passé et l’avenir. » ? Quant au « nalebinding » danois, je viens de regarder un tuto, je te le laisse volontiers, je pense que tu auras le temps de terminer ton ouvrage d’ici la fin de l’énigme. Mais bon courage quand même ! Et si jamais tu as fini avant, poste une photo !
Merci pour la réponse intrigante de Novalis (encore un inconnu !!) mais qui ne répond pas vraiment à ma question, si ? et tes encouragements pour le nalbinding !! Tu as raison, je me suis peut-être engagé un peu vite.. La 1ère maille a l’air déjà super compliquée mais, comme pour « les deux jumelles » de Q3, je ne m’avoue pas encore vaincu.
Maverick, nous ne pouvons que t’encourager à persévérer dans ton tricotage danois. Il nous tarde de voir ton ouvrage ! En attendant j’essaie de comprendre cette « force de l’âme » chez la Petite Sirène dont tu parles. « Force de l’esprit qui permet d’affronter l’adversité, le danger ou supporter la douleur avec courage ». Ça correspond bien à la sirène puisqu’en faisant ce geste, en épargnant le prince, elle sait qu’elle va mourir, elle fait donc preuve d’un grand courage face au destin tragique qu’elle-même s’est choisi. Ce courage est également la preuve d’une grande bonté. C’est faire passer l’autre avant soi-même. Le courage c’est aussi faire passer ses convictions profondes et le bien-être de tous avant sa propre sécurité : le mot fortitude a été employé pour parler de cette force morale dont a fait preuve Mrs Rosa Parks, la femme noire qui en 1955 a refusé de céder sa place à un homme blanc dans un bus de Montgomery, défiant les lois ségrégationnistes aux Etats-Unis. Son arrestation a entraîné un mouvement de boycott des bus mené par Martin Luther King qui résulta dans l’abolition de ces lois en Alabama. Il y a d’autres beaux exemples parmi les gens ordinaires (qui à mon sens ne le sont pas) dans la vie de tous les jours comme ce jeune Malien sans papiers Mamoudou Gassama qui il y a qqes années a sauvé la vie d’un enfant de 4 ans suspendu dans le vide, en escaladant un immeuble. Pour expliquer son geste il dit qu’il n’a pas réfléchi : “J’ai escaladé le portail, puis les quatre étages. C’est le bébé qui m’a donné la force de grimper”. C’est aussi sa profonde bonté et son amour de l’humanité. Ma définition toute simple (non philosophique ni religieuse) de la force de l’âme à travers ces exemples, c’est ce courage, qui nait de la générosité, la bonté, et de la reconnaissance de cette humanité qui existe en tout être vivant et qui souvent fait prendre des risques pour soi. Selon moi, cette force ne peut venir que du cœur.
Mais nous dans l’énigme on n’est ni Petite Sirène ni Rosa Parks ni Martin Luther King, ni Mamadou Gassama, c’est possible qu’on ait tous en nous cette « force de l’âme » ? Tu crois qu’on peut l’acquérir, la travailler ?? Moi j’y vois surtout de la volonté et de la détermination, non ?
Nouvelle proposition de séquence des quatrains (à discuter, transformer et faire évoluer). Vous remarquerez que j’ai mis en images nos 3 chouchoutes … Je précise pour les nouveaux venus : en haut il s’agit de la déesse Hygée (peinture de Gustav Klimt).
Visualiser ces 3 figures féminines ensemble m’a fait réfléchir sur leur rôle dans l’énigme et surtout sur les liens qui pourraient les rapprocher.
La Sirène est une figure hybride, une créature mi-humaine mi-animale (peut-être pas un hasard si elle est coupée en 2 dans l’énigme). On y retrouve la nature même de la personne humaine basée sur la dualité : celle qui souffre (la Petite Sirène qui a perdu sa voix) et celle qui fait souffrir (la voix mélodieuse de la sirène qui ensorcelle les hommes et les mène à leur perte) ; l’être humain tiraillé entre ses aspirations vers le bien et la beauté et ses penchants vers le mal et la destruction ; son hésitation entre le désir de se tourner vers autrui et celui de se centrer sur soi-même.
Mona Lisa est une figure à la beauté quelque peu androgyne (Voir en annexe 1 le Saint Jean Baptiste, et le rapprochement pour le moins troublant de Mona Lisa et l’un des portraits de Salaï), qui met l’accent sur la nature profonde de chaque être humain qui possède en lui une part féminine et une part masculine (Lisa aussi est coupée en 2 dans l’énigme, pas un hasard non plus ?). Le Yin et le Yang ? L’anima et l’animus ? Selon Jung : « l’animus (masculin) est lié à la logique, l’objectivité et la rationalité, l’anima (féminin) est liée aux émotions, à l’intuition et à la créativité ». L’être humain se cherche entre ces deux pôles, en quête d’équilibre. Chacun d’entre nous doit trouver où placer son curseur et laisser ce curseur éventuellement se déplacer au cours de son existence. La vie est mouvement… et Mona Lisa funambule ! Équilibre magnifiquement réussi par Léonard de Vinci qui grâce à son génie, sa divine proportion et sa maîtrise de l’ombre et la lumière a su donner vie à Mona Lisa en créant cette harmonie parfaite entre ses moi réconciliés au point d’en faire une beauté universelle.
Hygée est la déesse chargée de veiller sur le bien-être et la santé physique et mentale des hommes, mais aussi des animaux. Elle est peut-être la seule qui puisse réconcilier notre double nature : masculin-féminin (Mona Lisa) et humaine-animale (la Sirène). A suivre
Suite : Grâce à ces trois figures féminines (peintures en annexe 2), les contraires qui dans un premier temps s’affrontent et luttent, finissent par s’apaiser, souvent s’équilibrer, parfois s’épouser et peut-être même se transcender. Serait-ce cela la Connaissance dont parle l’énigme ? L’étoile d’Hygée est là pour nous guider et nous aider à trouver notre équilibre mais c’est quand même en nous qu’il faut puiser la force et la détermination pour écarter la cruauté et l’inconcevable (la voie sans issue) tout en conciliant les opposés et contradictions inhérentes à l’être humain (voir plus haut : le choix des deux figures ambivalentes que sont la sirène et Mona Lisa ne paraît pas fortuit). Ces mots de Tolstoï (on dirait qu’il a la cote dans l’énigme !) extraits de Anna Karénine semblent refléter une forme d’apaisement mêlé d’acceptation, voire de sagesse, comme ce que l’on ressent après une lutte ou une tempête ou une quête semée d’embûches : Toute la diversité, tout le charme, toute la beauté de la vie est faite d’ombre et de lumière. Une phrase qu’on aurait pu aisément attribuer à Leonardo da Vinci. Peut-être l’un des messages de l’énigme ?
Petit dialogue avec les étoiles pour accompagner ta contribution et tenter d’éclairer nos pas sur le(s) chemin(s) de l’énigme :
Alexandra David-Neel : Choisissez une étoile, ne la quittez pas des yeux. Elle vous fera avancer loin, sans fatigue et sans peine.
La dame anonyme : Votre étoile vous a fait voyager dans des contrées si lointaines et vous a enrichie de mille façons. Suivre l’étoile dans l’énigme, toutes proportions gardées, nous fait également avancer loin mais, contrairement à vous, non sans fatigue et sans peine… car vous, Alexandra, êtes une femme exceptionnelle qui avez façonné votre destin de manière incroyable !
Antoine de Saint-Exupéry : Les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne.
La dame anonyme : l’étoile d’Hygée est belle mais vous avez raison, c’est la sienne propre qu’il faut chercher et votre Petit Prince est là aussi pour nous aider à la retrouver.
Hubert Reeves : Nous sommes tous des poussières d’étoiles. Une étoile qui scintille est signe d’une vie. Une étoile qui s’éteint est signe de fin d’un destin.
La dame anonyme : comme vous nous manquez Monsieur Reeves, à chaque fois que vous nous parlez des étoiles cela nous « fait un petit velours », tels sont vos propres mots, vous qui nous avez appris cette jolie expression québécoise.
Arthur Rimbaud : J’ai tendu des cordes de clocher à clocher ; des guirlandes de fenêtre à fenêtre ; des chaînes d’or d’étoile à étoile, et je danse.
La dame anonyme : vos « Illuminations » nous emportent pour toujours dans un tourbillon de lumière étoilée, et nous dansons avec vous.
Je me sens « petite » et en même temps grandie face au talent de ces hommes et femmes que tous vous citez et qui contribuent chacun à leur façon à la beauté de l’univers. De belles surprises dans cette chasse-énigme. Merci !
Ce que j’aime particulièrement ce sont les mystères dans l’énigme et toutes les questions qu’on est amené à se poser : par exemple la véritable identité de Mona Lisa, est-on vraiment à 100 % sûrs qu’il s’agit de Lisa Gherardini ? Pourquoi le tableau n’est-il pas revenu à son mari, le riche marchand d’étoffes florentin, qui en avait fait la commande ? Parmi les autres pistes sur son identité (là je sens que je ne vais pas me faire que des amis !) : Léonard de Vinci lui-même ? sa mère ? Salaï ? Pacifica Brandani ? Catherine Sforza ? Isabella d’Aragon Sforza duchesse de Milan ? J’aime bien cette dernière piste étayée par l’encolure de la robe de Mona Lisa sur laquelle seraient brodées les anneaux d’or entrelacés de la chaîne ducale des Sforza… Et puis Isabella = Bella (L)isa (*) (source texte et images sur la duchesse de Milan : International Journal of Art and Art History, Vol. 6, No. 2, December 2018)… Et puis pourquoi Léonard l’a-t-il retouchée sans cesse ? Et que nous dit son sourire ? Plus d’un s’y sont penchés et les scientifiques avec leur algorithme ont tranché et nous disent que c’est parce qu’elle est heureuse ! Vraiment ? Il me semble que son sourire pourrait traduire bien autre chose… Leonardo a-t-il utilisé la divine proportion pour la peindre ou est-ce nous qui « projetons » le nombre d’or sur la dame ? Mystère aussi autour de la personnalité du maître : pourquoi souvent ne finissait-il pas ce qu’il entreprenait ? Pourquoi dessinait-il des engins militaires alors qu’il détestait la guerre ? Nous respecterons sa vie privée puisqu’il l’a voulue secrète, mais ses rêves ? On dit qu’il avait des rêves lucides (voir Wikipédia sur le sujet) et bien sûr cela ajoute au mystère… (un peu long, je coupe !).
(*) j’aurais essayé ! dans l’article ils associent juste Isabella avec Lisa.
Et puis comment expliquer la force des mythes évoqués dans l’énigme, comme le mythe de la sirène, continuelle source d’inspiration ? Ces icônes, mythes, dieux et déesses, personnages et artistes, on les a tous plus ou moins frôlés et ils existent en nous parfois sans même que nous en ayons vraiment conscience. Cet héritage qui est le nôtre, c’est celui de l’humanité, c’est celui qu’il est de notre devoir de transmettre pour que jamais il ne se perde. Au-delà de l’éducation, la transmission ? Selon les mots de Philippe Meirieu (essayiste, chercheur et pédagogue) : en matière d’éducation il faut « une exigence qui articule l’intime et l’universel ». Je renvoie à un extrait de son article intitulé « Transmettre ?».
Ce n’est pas un hasard non plus si dans les romans et les films dystopiques les régimes totalitaires brûlent d’abord les livres (Fahrenheit 451, roman de Ray Bradbury) et les œuvres d’art (Equilibrium où… dès le début du film le tableau de la Joconde est brûlé – car elle suscite l’émotion et toute l’histoire est basée sur une société qui, pour préserver la paix, bannit émotions et sentiments). Et comment ne pas penser à la censure des livres aux Etats-Unis qui osent retirer de leur liste Toni Morrison (prix Nobel de Littérature !) ou Aldous Huxley (grand écrivain et philosophe), et très récemment Julianne Moore (actrice) qui avait écrit un conte pour enfants sur la différence, dans les bibliothèques et les écoles de certains états les plus conservateurs ? Et que dire des mots censurés ou fortement déconseillés dans les documents gouvernementaux américains, liés au genre, climat, femmes, diversité, handicap… On est dans1984 de George Orwell. Tuer le verbe pour tuer l’idée, voilà comment le monde s’appauvrit et retombe dans l’obscurantisme ! Triste et alarmant. Mais pour en revenir à la transmission, le roman de Ray Bradbury se termine par une note d’espoir : une poignée de résistants survivants qui ont pris conscience de l’importance de ces œuvres qu’il faut préserver, mémorisent des livres entiers afin à leur tour de pouvoir les transmettre à d’autres humains qui comme eux croient en un monde de justice, de liberté et de connaissance. Liberté de créer et liberté de partager cette création avec tous. « Le but de l’art, le but d’une vie ne peut être que d’accroître la somme de liberté et de responsabilité qui est dans chaque homme et dans le monde. » (Albert Camus)
Pour moi aussi transmettre, ce n’est pas que transmettre des connaissances ou éduquer à des valeurs. C’est également transmettre sa propre histoire, celle de sa famille et l’histoire de l’humanité. Mais Il faudrait pouvoir transmettre sans volonté de façonner ses enfants, proches, élèves… en essayant d’éviter de projeter sur eux ses propres désirs, rêves ou peurs, mais au contraire en les aidant à développer leur esprit critique qui leur permettra de questionner, de grandir, de trouver leur propre voie. Et pour y parvenir sans doute faudra-t-il, comme nous tous dans la chasse-énigme, qu’ils empruntent beaucoup de chemins différents en s’égarant, en s’écorchant, en doutant, mais en faisant leurs propres expériences – entre « ombre et lumière » ?.
« Vos enfants ne sont pas vos enfants… » nous disait le poète Khalil Gibran il y a plus d’un siècle… https://youtu.be/z6fOa-edWRU
A propos de ton schéma, Kazuo, tu mets clairement en évidence la conflictualité chez l’homme. Je n’arrive toujours pas à comprendre dans l’Énigme comment on passe de la violence à la résolution des conflits. Y a-t-il une allusion dans les quatrains pour aider à ce passage ? Ou faut-il simplement (façon de parler car ça n’a rien de simple) passer par cette prise de conscience, apprendre à vivre avec cette dualité, l’accepter ou bien lutter sans cesse ? Et chacun doit-il faire comme il peut en essayant de placer le curseur (je reprends les mots de Linh) davantage vers l’éthique, le bien commun ? Et la réponse est-elle dans ce fameux retour sur le Lot, ce retour qui implique qu’on va commencer à faire des changements sur soi ? Est-ce que le bien est en nous et qu’il suffit juste de le cultiver ? (voir tout ce qui a été dit avant sur la quête initiatique) Je suis perplexe.
Je t’avoue que moi aussi je suis perplexe et je n’ai pas vraiment les réponses. Et puis peut-être que je suis passé complètement à côté en ce qui concerne l’ordre des quatrains ! J’essaierai de revoir un peu tout ce qui a été dit.
Je sens que la morosité s’installe, alors je propose un petit détour.. côté humour : la suite en haut de la page..
On a beaucoup parlé de la Corrèze en plaçant « le cœur nouveau » de Q 17 à USSAC et à PARADIS, aussi je suggère une petite escapade, virtuelle ou non, en faisant un détour par le chemin des dames de cœur de la Corrèze. On les aime ces dames, d’ailleurs deux d’entre elles avaient été pressenties comme « dames » pour ce même quatrain.
Pour ceux et celles qui ont envie de faire le détour et de flâner un peu : https://prestiges.international/correze-le-chemin-des-dames-de-coeur/
Faire le tour..de la Corrèze, y retrouver Colette, Simone de Beauvoir, Coco Chanel ou Madame de Pompadour, je ne vais pas m’ennuyer en ce début de vacances et l’itinéraire est tout tracé grâce à toi Linh! Si je trouve des liens avec l’énigme, vous savez ces coincidences troublantes, je reviens vite vers vous!
Quatrain 6 et 1 dans la voie sans issue (?)
Q 6 : on avait déjà « écarté » Q 6 car Ussac, pointe nouvelle dans la carte du Lot (L’universalisme démuni / Vers pointe nouvelle trésor nenni) n’indiquait pas le trésor. Si on utilise ce même quatrain avec la carte de France, la pointe nord de l’étoile pourrait être à/vers Versailles où le trésor n’est pas là non plus (Or des Louis n’est pas Louis d’or / Quête de l’esprit tout autre effort) = il ne s’agit pas d’une simple chasse au trésor mais d’une quête de l’esprit, une prise de conscience, un pas vers la Connaissance. Ce qui nous incite doublement à mettre Q 6 dans la voie sans issue. (explications dans ma contribution du 13/06/24 sur Quatrain 6)
Q 1 : Avec la pointe nord de l’étoile vers ou à Versailles, le centre (de la France) pourrait être à La Châtre, village de l’Indre dans le Centre–Val de Loire (Grand cercle sur table centrer) Ce village est situé dans cette partie du Berry que George Sand a baptisée « Vallée-Noire » (sombre de par ses bocages, bosquets, haies… voir son texte : « cette belle couleur bleue qui devient violette et quasi noire dans les jours orageux ». Pour l’Énigme : Vallée + Noire = dépression (géographique) + dépression (état psychique). Si l’on tient compte uniquement de l’appellation « Vallée-Noire » et non du charme de ce coin du Berry, on n’a guère envie de rester dans cette sombre dépression. C’est pourquoi on choisit une autre option avec Q 17. Et on va d’un bond vers la cote à un chiffre près qui reste à définir.
A noter que les autres pointes de l’étoile n’ont pas d’importance puisque ce n’est pas cette configuration que l’on retient et que les 2 quatrains vont (à mon avis) dans la voie sans issue.
LIEN QUATRAINS dans Séquence des quatrains
Je me rends compte que j’ai mal lu ce que disait le Modérateur au sujet du lien entre le Quatrain intermédiaire situé en dessous du palier de l’Europe et la voie sans issue (et non comme je l’avais cru le 1er quatrain de la voie sans issue). Si le quatrain intermédiaire est bien Q 18 qui nous fait passer de l’Europe au Lot, il faut donc trouver le lien entre La petite Sirène/Copenhague/le Danemark et les 3 quatrains de la voie sans issue.
Si on raisonne au niveau des valeurs (plutôt que des pays) on aurait d’un côté l’altruisme, la bonté et la grandeur d’âme de la Sirène opposés à (de bas en haut dans la voie sans issue) la barbarie notamment dans la guerre, la cruauté de l’homme (Q 3), sa tendance à la superficialité, aux apparences, au clinquant, sa soif d’argent et de pouvoir (Q 6) et ??? là mystère. S’il s’agit de Q1, ce « centre » que l’on abandonne pour une autre option pourrait-il symboliser l’égocentrisme de l’homme ? Étymologiquement le mot signifie bien que l’homme se prend pour le centre du monde (ici le centre de la France) et donc qu’il ne voit que ses intérêts propres… On aurait alors toute l’éthique de l’Énigme qui nous dirige vers des valeurs morales indiscutables pour aller vers le meilleur de nous-mêmes et donc vers un monde meilleur.
Mais alors si on repart sur les valeurs et si Q1 représente l’égocentrisme de l’homme, quand on lit la page wikipedia « Centre de la France », on reste confondu devant le nombre de possibilités selon les calculs, et quand on se penche sur certaines villes ou villages nommés, on est atterré de voir comme chacun revendique son « centre de la France », c’est pas un peu narcissique tout ça ?! Oui il y aurait de quoi déprimer : « Esprit en dépression entré », normal alors qu’on se tourne vers une autre option/un autre centre (cœur nouveau?)et qu’on mette celui-ci dans la voie sans issue! Pour conclure on n’aurait donc pas vraiment besoin de le définir ce centre de la France ! C’est inattendu mais pourquoi pas ?! Faut dire aussi que ça nous arrangerait bien. Reste à voir jusqu’où le bond nous entraîne.
Là, franchement, je ne l’avais pas vu venir ce centre de la France qu’on n’aurait pas besoin de chercher ! Ce serait une aubaine ! Wishful thinking? On verra s’il y a d’autres possibilités.
Pour la suite du quatrain 1, tu avais proposé sauf erreur de ma part que le « bond » vers l’autre « option » se fasse au tunnel de Cajarc qui affiche 162, le nombre d’or à 1 près. Le hic c’est que ce n’est pas une « cote » sur la carte (tabula ?). Puisqu’on suit la sirène, il faudrait aller vers un point d’eau : je pense à la grotte-source et cascade de la Caunhe près de Cajarc dont la cote est 162. Ce serait « l’indication » de Q 1 … Après on peut mettre Q 1 dans la voie sans issue et passer à Q 17 et à « cœur nouveau » (tout ça à condition que l’ordre des quatrains que j’avais proposé soit juste). Non ?
Ben, déjà c’est la petite Sirène qui serait heureuse de se retrouver enfin à un point d’eau… elle en verserait presque des larmes de joie, elle qui ne peut pas pleurer (sauf à la fin lorsqu’elle est transformée en fille de l’air -je connais mes classiques !). En plus ce lieu enchanteur devrait lui plaire.. Sans rire, je trouve que c’est une très bonne idée car maintenant qu’on est revenus dans le Lot à Cajarc, on peut aller retrouver les deux chiens qui nous attendent dans Q 17 et Printemps 4. Mais qui va nous guider vers le « cœur nouveau » : les 2 chiens, la Petite Sirène ou le coq ?!
Et tu oublies la « dame Lisa » du dernier vers ! On a eu beaucoup de possibilités pour « cœur nouveau », et en attendant d’autres suggestions, j’en retiens 3 : Alice-au-pays-de-Pierre a proposé USSAC en Corrèze, Louna a proposé PARADIS toujours en Corrèze et Cléo a proposé AUBUSSON dans la Creuse. Si j’avais vu juste avec ma théorie sur les valeurs et l’éthique de l’Énigme (voir plus haut), USSAC en Corrèze serait une suite logique. Tu en penses quoi ?
Je dis que oui ça parait logique. Mais j’avoue que j’ai un petit faible pour l’oiseau de Paradis.. là je manque sûrement d’objectivité. Je dois reconnaître que le coq Marcel qui chante la liberté et le coq de Lurçat qui fait de la résistance, c’est parfait pour les valeurs ! Je garderais bien les 2.. enfin les 3.. Je n’aide pas beaucoup.. On attend d’autres avis? Et la Petite Sirène, elle se promène où dans tout ça ? Et Léonardo?
La petite sirène dans Q1 et Q17. Après avoir relié Alain Fournier et Hans Christian Andersen, je tente Andersen et Antoine de Saint-Exupéry !
Je retourne dans le désert, cette fois avec le Petit Prince. J’avais déjà fait des allusions au roman sur le forum -sans succès, mais je trouve que ce conte philosophique riche en symboles rappelle l’énigme à bien des égards : par exemple, symboliquement « le puits représente le cœur même du village et donc le centre de la vie. C’est là que l’on y trouve l’eau, élément vital à notre organisme. Il s’agit d’un lieu de vie sociale, de rencontre (avec soi-même et avec les autres) mais aussi d’un lien entre l’eau et les hommes » (site : « Mon Petit Prince »).
Se pourrait-il que dans la commune que nous cherchons il y ait au centre du village ce puits qui enchanterait la Petite Sirène ? Suite juste après
La petite sirène pourrait être tentée par le puits mystérieux de Trôo dans le village troglodytique de Troo dans le Loir et Cher dans le Centre Val-de Loire (donc centre de Q1). Son nom curieux signifierait « trou » et ferait « référence aux cavités (donc dépression) creusées dans la pierre de tuffeau ». Cette cavité située au cœur du village, profonde de 45 m, daterait du XIIème siècle. Surnommé « le puits qui parle » : « le Diable y aurait jeté une femme un peu trop bavarde, à la demande de son mari. Coincée éternellement, elle fut réduite à répéter sans cesse ce que les gens disent en se penchant au bord du puits. » La pauvre !
Et pauvre petite sirène si elle devait cohabiter, elle qui a perdu sa voix ! Il faut absolument qu’elle sorte de cette dépression (CAVITE + DÉPRIME) et vite ! Pour rejoindre la cote 160 ou 162 (à 1 près) du côté des 2 chiens de Cajarc ?
Pour le « cœur nouveau » de Q 17, je suggère Saint-Exupéry-les Roches, près de Ussel en Corrèze : la Famille de Saint-Exupéry serait originaire de ce village. La Petite Sirène serait ravie d’être accueillie à Saint-Exupéry avec ses rivières, ses ruisseaux, sa fontaine et « les Roches », « rochers quartzeux remarquables » ! Notons l’aérodrome tout proche pour le Petit Prince. L’Eau et l’Air.
L’Arpenteur, quand tu seras revenu de vacances (rien ne presse !), si tu pouvais regarder sur la carte où ça nous mène, ce serait bien. Si ça n’apporte rien, t’embête pas à publier. Merci !
Sympa ce lien entre les deux contes ! Moi je repars sur le centre AUBUSSON de Cléo pour Q17. Pour Leonardo et Aubusson, il y a peut-être un rapprochement à faire : les tapisseries existaient déjà dans l’antiquité, puis au Moyen-Âge, puis à la Renaissance et des peintres comme Raphaël et Léonard de Vinci ont réalisé des « cartons », toiles peintes à la gouache ou à l’huile ou autre qui servaient de base à la tapisserie…
Si le cœur nouveau était Aubusson, les grands noms pontés pourraient être : Jean Lurçat (celui qui coule de source -une évidence à Aubusson), et Léonard de Vinci (celui qui est en aval = « vers la vallée » : Florence est située dans la vallée de l’Arno là où Léonard de Vinci a peint sa dame, Mona Lisa, et on peut faire le lien avec le dernier vers). Et à force de tisser des liens, on va se retrouver, en plus de l’immense puzzle, avec une monumentale et mystérieuse tapisserie !
Quant à la Petite Sirène, elle ne connaît pas les frontières (visiblement moi non plus !), aussi peut-elle couler des jours heureux entre la Creuse et l’Arno.
Et Cléo avait également proposé pour Q 18 Saint-Céré et le coq de Lurçat pour passer du Danemark au Lot. « La petite Venise Lotoise » serait juste parfaite pour la petite Sirène qui serait ainsi à proximité de grottes et gouffres. Le seul problème c’est que Saint-Céré est hors du périmètre de l’Énigme. Quelqu’un pourrait dire si on peut quand même utiliser cette piste vu le lien qui paraît très intéressant ?
Par contre pour le centre de la France de Q 1, ton idée d’égocentrisme, Kazuo, me plait bien et la tienne Maverick serait formidable, mais honnêtement ça m’étonnerait que le créateur de l’énigme n’ait pas mis un centre précis avec une raison précise pour quitter ce centre pour un autre. Loin de moi l’idée de vous contrarier, mais je pense qu’il faut continuer à chercher ! Évidemment je peux me tromper ! Et en plus je n’ai aucune idée nouvelle à proposer pour ce centre ! Et ça fait beaucoup de points d’exclamation !
Rassure-toi, moi aussi je pense que ce 1er centre de France (Q 1) a une raison d’être surtout quand on le quitte si précipitamment, i.e. après seulement 2 vers pour partir vers un « cœur nouveau » (Q 17). Je propose pour Q 1 :
« Centre de la France » + « esprit en dépression » = Paris (*) et Charles Baudelaire avec « Le Spleen de Paris » ? Baudelaire, né et mort à Paris, dont l’esprit est habité par le spleen, « cet état d’âme mélancolique et languissant face à la condition humaine », mais aussi sa propre dépression face aux tourments de sa vie. « Le spleen de Paris », ce sont 50 poèmes en prose : « Le recueil explore des thèmes tels que la modernité, la solitude, la ville, la beauté, la décadence et la mélancolie. Baudelaire y exprime son désenchantement face à l’urbanisation de Paris et à l’évolution de la société moderne ». C’est dans l’ensemble une vision sombre que Baudelaire nous offre dans ses poèmes en prose. Le choix pour ce 1er centre pourrait illustrer le côté sombre que chacun porte en soi et dont il faut prendre conscience avant/afin de pouvoir s’en éloigner.
Par opposition, le « cœur nouveau » de Q 17 devrait donc avoir des tonalités plus optimistes, du moins qui nous aident à nous éloigner de ce spleen. Les 3 centres que reprend Kazuo reflètent bien cet optimisme, qu’il s’agisse d’USSAC et ses valeurs universelles, PARADIS et son jardin, AUBUSSON et son peintre humaniste, céramiste et créateur de tapisseries … et dernièrement celui de SAINT-EXUPERY-LES-ROCHES avec son poète écrivain humaniste, aviateur et reporter…
(*) En réalité, on ne fait que penser ou passer à Paris puisqu’aussitôt on prend une autre option : « entré » et « sorti » nous dit le quatrain.
J’ai une autre interprétation pour Q1 toujours avec Paris. Si Q 10 précède Q1, pourquoi l’oiseau (le coq emblème de la France) ne serait pas tourné vers l’île = île de France (sûrement déjà été mentionné) dans ce cas, Paris : on peut tout à fait envisager d’aller à Paris sans aller au Louvre voir Mona Lisa, qui de toute façon n’y est pas, d’autant plus si on abandonne Q1 dans la voie sans issue pour Q 17 où là on est sûr de pouvoir la rejoindre (vers 4). Voir mon post précédent.
L’île de France est située au centre d’un bassin sédimentaire, le bassin parisien. Or « un bassin sédimentaire est une dépression relative de la croûte terrestre… » (voir Wikipédia), donc vers 2 : on est bien entré en « dépression » au sens géographique (et en « dépression » parce que la dame n’est pas à Paris ?)
On a toutes les raisons de quitter Paris très rapidement (ou d’en finir avec « l’idée » de Paris !) et de rebondir à Cajarc dont la Mairie se situe à 160 mètres d’altitude (à un près le nombre d’or 1,61…) et on retrouve les 2 chiens de Q 17 et après on peut partir vers ce « cœur nouveau » toujours vers l’inconnu…
C’est bon, vous m’avez convaincu pour le centre de Q 1, ok il faut qu’il soit précis ! Ai repris l’idée de « dépression » dans le sens de « cavité ».
En admettant que le centre de la France soit le Centre Val de Loire, je propose Romorantin-Lanthenay comme centre de la France pour Q1 : « le cas de Romorantin-Lanthenay » renvoie aux pages 37 à 40 du rapport final de 2020 de 186 pages (non, je n’ai pas lu les 186 pages !) « Cartographie de la susceptibilité d’effondrement de cavités karstiques en région Centre – Val de Loire » qui tout en émettant des doutes sur la présence de cavités à Romorantin, recense quand même plusieurs mouvements de terrain, le dernier en 2013..
Alors malgré toute l’admiration que m’inspire Léonard de Vinci et son palais, je crois qu’il vaut mieux sortir au plus vite des dépressions éventuelles sur ce sol et de faire un bond jusqu’à ? Une certaine logique me pousserait vers Ussac ou Paradis ou tout autre endroit proche qui permettrait de garder Romorantin-Lanthenay sur la pointe nord de l’étoile car on a besoin de Léonard de Vinci pour finaliser le quatrain avec le dernier vers de Q 17.
C’est surement idiot mais tant pis j’essaie. pour Q1si on garde comme centre le centre val de Loire,j’ai trouvé une commune dans l’Indre qui s’appelle VATAN entre Chateauroux et Vierzon sur A20 a 2h de Paris! ca donne pas trop envie d’y rester et c’est meme déprimant quand on voit le panneau en arrivant! explication au nom :vaste étang,je ne crois pas que la sirene se serait plu.elle prefere l’océan,la mer,les cascades,les rivieres,les fleuves, peut-etre les lacs(c’est plus «noble» qu’un étang?) et puis comme c’est un «village étape»,on n’a qu’a s’arreter juste le temps de choisir une autre option et repartir juste après
Quel nom !! Je vais te suivre : si je reprends l’idée des valeurs dans la voie sans issue proposée par Kazuo, ce « Vatan/Va-t’en » n’est guère accueillant (que les Vatanais(es) me pardonnent !!), il est même à l’opposé de la main tendue prônée par l’énigme et de la générosité et l’altruisme de la petite Sirène, on peut donc mettre le quatrain dans la voie sans issue sans hésitation. D’autant plus que si on continue à suivre la dernière contribution de Kazuo, avec Vatan, Versailles peut être dans le même axe situé dans le triangle nord de l’étoile . Reste à décrypter les 2 derniers vers. Là il n’y a pas eu trop de propositions..
J’ai coupé le fil sur la table, car je reviens sur le thème de la guerre.
La guerre sert-elle aussi dans l’Énigme à soulever l’éternelle question de la nature de l’homme puisqu’elle exacerbe les instincts les plus vils ? Nul ne peut affirmer que l’homme est violent par nature et tout le monde ne tombe pas dans la violence heureusement. On sait que les causes de la violence sont nombreuses et complexes et qu’elles ne relèvent pas nécessairement de la nature humaine. Cependant de même qu’on a tous une part d’humanité, il me semble qu’on a tous plus ou moins une zone d’ombre, un côté sombre. Martin Luther King dans son autobiographie emploie la métaphore de la guerre pour parler de l’être humain : en chacun de nous se livre une bataille (…) une guerre civile (…), il y a une tension au cœur de la nature humaine.
SUITE : C’est là où la prise de conscience intervient (guerre /violence = voie sans issue), et c’est à nous de prendre des décisions pour notre bien et le bien de tous, souvent avec le soutien et la solidarité extérieure (famille, conjoints, amis, associations, psys, profs…) à mettre en parallèle dans l’Énigme avec les efforts d’union de l’Europe aux pays si divers et les décisions en vue d’une plus grande solidarité. Il est du ressort de chacun d’entre nous d’essayer de gérer nos conflits intérieurs, de maîtriser, d’apaiser, de détourner cette violence – terme très général pour désigner tout ce qui peut heurter l’autre et même soi-même. Quoi d’autre dans les paliers1, 2, 3, 4 ? Quelqu’un a une idée de ce qui reste à trouver ? Il me semble qu’une fois qu’on compris qui on était vraiment et que l’univers c’était nous (?), on peut « revenir chez soi », métaphoriquement parlant = réfléchir sur soi et améliorer sa vie, ce qui impactera positivement nos proches, nos collègues, notre communauté et donc la société tout entière en nous éloignant des conflits, de la guerre (métaphorique ou non).
Je ne sais pas si tu connais Stefan Zweig (écrivain autrichien pro-européen auteur de « Le Joueur d’échecs », excellent, dénonce la barbarie nazie, ne déparerait pas dans l’Énigme avec les comportements et les visons du monde que l’auteur confronte ; très proche de Romain Rolland dont il partage les idéaux de fraternité, pacifisme et universalité ; a fui le nazisme). Il a dit quelque chose d’une logique qui parait implacable sur la façon dont l’éducation peut façonner les esprits dans un sens ou dans l’autre : « L’histoire des guerres entraîne la jeunesse à admirer la violence, l’histoire de la culture lui enseigne le respect de l’esprit, l’une lui fait ressentir la guerre, l’autre, la paix, comme la plus haute réalisation humaine. »
A discuter. Dans le contexte actuel : il faut garder la mémoire des guerres mais attention à ne pas glorifier la guerre, il faut démonter les nationalismes, en particulier des régimes autoritaires, apprendre à rester vigilant face à la propagande qui s’immisce dans nos sociétés démocratiques et circule facilement par l’internet, l’IA, les réseaux sociaux, et nous-mêmes adultes être plus conscients de notre propre violence (la société est effectivement le reflet de ce que nous sommes) … L’Énigme nous dit clairement qu’il est essentiel de s’ouvrir et d’ouvrir nos enfants à la culture mais pas seulement celle de notre pays mais aussi de l’Europe et du monde puisqu’il y est beaucoup question d’universel, et de les éduquer à la paix, encore et toujours.
En fait j’ai lu la BD adaptée de la nouvelle de Stefan Zweig. Superbe, je recommande. Je partage ce que tu dis mais m’inquiète du temps qu’il faudra pour que le monde se stabilise dans une paix durable. La violence, les conflits et les guerres que le monde est en train de vivre font mal. Alors je repense aux leçons de sagesse de Gandhi (reformulé) : changer d’abord en soi ce qu’on voudrait changer chez les autres ; un pas à la fois ; faire la guerre à la guerre ; commencer par les enfants ; passer de l’impossible au possible en étant déterminé… Et l’espoir revient.
… et l’espoir retombe. Sombre actualité. Et une Énigme brûlante d’actualité.
En cherchant la citation de la pièce maîtresse, suis tombé sur la correspondance entre Einstein et Freud, deux pacifistes, initiée par la S.D.N. et parue en 1933 sous le titre « Pourquoi la guerre ? » (voir Wikipédia pour le contexte). Échange complexe mais passionnant entre 2 grands esprits. Je ne vais retenir que la conclusion de Freud, troublante, entre doutes, interrogations et espoir :
« Et maintenant combien de temps faudra-t-il encore pour que les autres deviennent pacifistes à leur tour ? On ne saurait le dire, mais peut-être n’est-ce pas une utopie que d’espérer dans l’action de ces deux éléments, la conception culturelle et la crainte justifiée des répercussions d’une conflagration future, — pour mettre un terme à la guerre, dans un avenir prochain. Par quels chemins ou détours, nous ne pouvons le deviner. En attendant, nous pouvons nous dire : Tout ce qui travaille au développement de la culture travaille aussi contre la guerre. »
Cette dernière phrase, n’est-ce pas le message même que porte l’Énigme ?
Illustration des « Voyages d’Ulysse » publié sur le site L’Histoire. (voir ma contribution dans Quatrain 12 de ce jour)
Suite de Quatrain 1 de ce jour :
En reliant Q 1 et Q 18 comme sur le schéma de Kazuo avec mon interprétation -voir ma contribution dans Quatrain 1, il est facile de faire le rapprochement entre Alain Fournier et Hans Christian Andersen. Deux poètes, et surtout deux conteurs magnifiques. Le Grand Meaulnes est un roman onirique qui se rapproche du conte en empruntant des éléments du merveilleux et une forte symbolique comme le château mystérieux et merveilleux, la fête étrange et poétique… à l’image du château du prince et du bal dans La Petite Sirène. Deux protagonistes (la Petite Sirène et le Grand Meaulnes, 2 adolescents de 15 et 17 ans, avec ces 2 qualificatifs qui se font écho) qui tombent en amour et n’auront de cesse de retrouver leur bien-aimé(e) dans une quête aux accents douloureux. Deux personnages bouleversants d’humanité, à la recherche de l’autre et de soi : une quête d’adolescence, une quête d’identité qui n’est pas sans rappeler la quête d’initiation de l’énigme destinée à nous faire grandir et nous élever.
Pour Q 17 : on aurait donc le centre à Paradis, la pointe Ouest dirigée vers l’Île d’Aix (du coup Marcel est remplacé par l’oiseau de Paradis tourné vers l’île), la pointe Nord à Romorantin-Lanthenay avec Léonard de Vinci et à partir de là on pourrait conserver l’interprétation d’Alice et Pierre du 22 avril dernier.
Merci Louna d’avoir consacré une belle place dans l’énigme à ce roman inoubliable ‘ Le Grand Meaulnes qui est aussi une invitation au voyage !
Cependant, je me suis éloignée de Epineuil- le- Fleuriel ou Sainte Agathe et son Domaine mystérieux là où Meaulnes rencontre Yvonne de Galais et j’ai suivi les pas d’un peintre cartonnier dont la vie (réelle) et l’œuvre me semblent pouvoir nous aider à trouver ‘ce cœur nouveau’!
Mais un peu de patience, car dans ma recherche j’ai d’abord trouvé un lien entre Jean Lurçat et le coq ! Le coq libre dans les herbes folles peint par Benjamin Ferré sur le bord du Lot à Cajarc dans Eté 3, symbole de la France, qui n’a pas échappé au regard de Nico et un autre lien avec quatrain 10 ‘cet oiseau tourné vers l’île’.
Jean Lurçat est considéré comme le fondateur du renouveau de la tapisserie au XXe siècle., avec une œuvre immense, engagée, symbolique et humaniste.
Les animaux y sont bien installés : ils sont chez eux.
« Je me sers d’animaux pour instruire les hommes » a écrit Jean de la Fontaine, et ce titre a été repris par Lurçat dans une de ses tapisseries. Lurçat a d’ailleurs illustré les Fables en les choisissant le plus souvent parmi les moins connues. Son propos est bien différent de celui du fabuliste car il ne cherche en rien à proposer une morale, mais bien plutôt à exprimer sa vision du monde dans lequel les animaux sont des acteurs importants en continuité avec le monde minéral, végétal et l’homme qui couronne la création. Les figures animales participent de ce grand maelstrom qui brasse tout et le bestiaire de Lurçat est original et surprenant.
Dans ce foisonnant répertoire de représentations animales, très vite entre en jeu le coq. Il revient de façon presque obsessionnelle. Surgissant dès les premières tapisseries de Lurçat, il est le guetteur, garant de la promesse du jour. Durant les années de guerre il porte ainsi une signification patriotique, et cet indice de résistance passive, bien perçu de ses amateurs, passe au travers de la censure.
(Texte inspiré d’un article de l’académie des Beaux-Arts.)
Un jour, lors de son exil dans le Lot en 1942, Lurçat rencontra un beau matin devant son atelier un coq, ‘ voici le prince des impertinents, il nous a suivis au maquis, ses plumes sont des serpes…’
Ci joint ‘La Belle Armoire’ 3.25m de large et 2.45m de haut (1963)
Etape2: Lurçat, Aubusson et l’art mural comme ‘ cœur nouveau’
‘Quand je suis arrivé à Aubusson, la tapisserie était agonisante’ dit Lurçat car limitée à des travaux de copie d’ œuvres anciennes.
Aubusson dans la Creuse pourrait être le ‘cœur nouveau’ pour ses six siècles d’histoire, son patrimoine, ses ateliers de tapisserie et en particulier l’atelier Tabard, reconnu mondialement aujourd’hui, avec la contribution de Lurçat qui a apporté sa vision moderniste à la tapisserie.
Ce renouveau de la tapisserie serait le ‘cœur nouveau’, la tapisserie,’ cet art mural qui implique des équipes et où on apprend l’humain’ disait Lurçat.
Voici un lien pour approfondir l’histoire passionnante des Tabard fabricants de tapisserie à Aubusson :
https://theses.chartes.psl.eu/document/ENCPOS_1994_21
Pour tracer le centre et la carte France, je fais appel à l’arpenteur !
Etape 3 : Lurçat le résistant, le maquisard dans le Lot.
Dans un entretien sur Radio France en 1964 (appelé podcast en 2025) , Jean Lurçat raconte avoir été mobilisé en 1939 et envoyé à Aubusson avec 3 autres peintres cartonniers par l’administration des Beaux-Arts avec pour mission la représentation des 4 saisons sur 4 tapisseries.
Mais en 42, le régime de Vichy le considérant comme un ‘ mauvais esprit’, il doit quitter Aubusson rapidement et partir se cacher dans un couvent dans le Lot pour échapper à la police.
Il entre dans la résistance et en juin 1944, il s’associe aux combats des nombreux maquisards du Lot et joue alors un rôle de logisticien et de transmetteur radio (radio dérobée à l’armée allemande).
Nommé au Comité départemental de libération du Lot, il dirige l’hebdomadaire Liberté, à Cahors et la revue Les Étoiles du Quercy.
Jean Lurçat et son engagement dans la résistance permet de faire le lien avec Q3/Q5 montrant que l’homme est capable de barbarie (revoir plusieurs contributions de Aramis, Kazuo, Nico sur ce sujet)
Lurçat grand voyageur ira jusqu’à Hiroshima. ‘Le Chant du Monde’ 1957-1966, son dernier chef-d’œuvre, prévu pour atteindre 125m de long mais inachevé à 82 m, dépeint le pire ‘La grande menace, la Fin du tout, l’arme nucléaire’…mais aussi dans les tableaux suivants le meilleur dans ‘L’homme en gloire dans la paix’ ainsi que ‘La conquête de l’espace’, ces sujets restent d’une actualité brûlante en 2025, presque 60 ans après sa mort.
Le Chant du Monde exposé au Musée d’Angers:https://youtu.be/Shs7xCnGM-4
Dernière étape : Installation dans le Lot et transmission de l’art mural dans le monde
Les Tours de Saint-Laurent.
En 1945, Lurçat a un vrai coup de cœur pour le château des Tours-Saint-Laurent et achète ce vestige d’une forteresse du XIe siècle qui domine de ses remparts la ville de Saint-Céré (Lot).
Devenu un lieu de travail et un lieu de vie, Lurçat peintre mural va continuer à créer des œuvres souvent gigantesques entouré de trois ou quatre élèves/assistants, comme par exemple ‘Le Chant Du Monde ‘.
Infatigable défenseur de la tapisserie, il va parcourir 18 pays, quatre continents, et créer un vif regain d’intérêt pour cet art à travers le monde.
Avec ‘Monsieur Lurçat’ connu de tous à Saint-Céré à l’époque, on revient dans le Lot, département de l’énigme.
Et puisque l’été approche, une visite en sa demeure devenue son musée en sera le point d’orgue ! https://www.saint-laurent-les-tours.fr/le-musee-jean-lurcat
En quelques mots clés pour terminer :
Jean Lurçat/ le coq/ Aubusson/la tapisserie/le maquis/le Lot/ Saint Laurent les Tours.
Enfin, peut être un lien entre les paliers France et Cajarc?
Foisonnant et passionnant, je redécouvre Lurçat ! Quel bonheur tous ces artistes et humanistes sur notre chemin et ces possibilités infinies de cœur nouveau. Merci Cléo !
Si j’ai tout bien suivi jusqu’ici, pour le coq de l’énigme (visiblement le volatile préféré des contributeurs !) on a le choix entre le gallinacé emblématique de la France dénommé Marcel dont le puissant cocorico chante la liberté (Alice-au-pays-de-Pierre), l’oiseau de Paradis sublimé en fleur des îles (Louna) et le coq de Lurçat décliné à l’infini en symbole de résistance, tout en beauté et fierté (Cléo). J’espère que je n’ai oublié aucun coq !
Cléo, voici la carte que je te propose avec un Centre à Aubusson.
Remarques sur l’étoile de ton cercle France.
Elle pointe:
– A l’Est, sur les Hospices de Beaune, peut être un lien à faire avec La Capelette à Cajarc du temps de la léproserie ? Valeurs : santé, solidarité.
– Au Sud-Est, sur La Pervenche, qui fait le lien avec le Cercle Europe.
Merci pour ce cercle France ! Association intéressante entre les Hospices de Beaune et la Capelette à Cajarc, deux lieux tournés vers autrui, une main tendue dans la maladie.
Petite illustration de mon interprétation de l’Oiseau du/de Paradis !
Mais plus sérieusement, j’en appelle à l’Arpenteur-cartographe-géomètre : pourrais-tu me faire une jolie carte-tabula comme tu sais faire avec tous les éléments que j’ai cités : centre Paradis, Romorantin, l’Île d’Aix (si tu peux) et le 1er centre envisagé : Épineuil-le-Fleuriel (juste pour voir le « bond » qu’on est censé faire avec mon raisonnement) ? Et si c’est tout faux -ce qui est très probable- j’espère que tu ne m’en voudras pas !
Voilà un centre du cercle France à Le Paradis (Corrèze).
Une remarque: les lieux Le Louvre,Romorantin, Le Paradis et centre Education sont alignés.Important ou pas?
M.A.G.N.I.F.I.Q.U.E ! Je suis aux anges ! Un grand merci, l’Arpenteur. Oui, pour moi c’est très important. J’y reviendrai plus tard.
Je sais que j’anticipe puisqu’on n’a pas résolu le palier 3. Je pense que c’est seulement en revenant chez soi (dans le Lot), l’esprit plus éveillé après ce voyage qu’on pourra finalement « cultiver notre jardin » (avais déjà parlé de « jardin » pour Q 8) Toutes ces fleurs dans l’énigme -et pas seulement pour l’Europe- ne nous guident-elles pas vers ce « jardin » ?
Un retour qui marque la continuation et l’aboutissement d’une réflexion personnelle, un travail sur soi en toute honnêteté et humilité, -ce que nous apprend à faire l’énigme- mais qui n’empêche pas de faire pousser ses fleurs ou ses légumes, de bricoler, d’inventer, de philosopher (oui, autour d’une table, vintage ou non).
En fait, libre à chacun d’interpréter la phrase de Candide comme il l’entend. Selon moi une leçon importante de cette quête de l’esprit, est qu’il ne faut jamais oublier la part d’humanité qui est en nous, celle qui nous relie aux autres et au monde : c’est elle que l’on doit préserver et chérir.
Je trouve que Candide mieux qu’Ulysse qui avait été envisagé au début -Aramis ? reflète bien l’énigme : même voyage initiatique, l’un à travers un conte philosophique, l’autre à travers une énigme philosophique (et géométrique, oui, je sais !).
Candide aussi a fait l’expérience des horreurs du monde avant de retourner chez lui. Ce voyage lui permet de changer sa vision, comprendre que le monde peut être injuste, impitoyable et que c’est à lui de se construire une vie meilleure. Connaitre le monde et se connaître soi-même. « Cultiver son jardin » implique de l’esprit critique et une sagesse acquise seulement après avoir été confronté à la réalité parfois cruelle. Cultiver son jardin, symbolisé, tu l’as dit, par les fleurs présentes partout dans l’énigme, je le vois, sûrement comme toi, dans le sens de cultiver son esprit (le mot apparait 3 fois dans les quatrains renforcé par le mot conscience), et puis, comme Candide, partager et chacun irradier un peu de son bonheur sur son entourage.
Il est inspirant ce jardin, et proche de l’énigme ! Le jardin physique, avec son charmant lopin de terre et ses fleurs sauvages (Lot) ou les somptueux jardins d’un château (Versailles) ou palais (Romorantin). Le jardin virtuel de l’esprit : marches d’un escalier (Anglars) toujours inaccessible, vagues de sable dans le désert (lorsque l’inspiration des contributeurs se promène, nous balade et nous fuit) ou méandres labyrinthiques (lorsque notre raisonnement se perd dans un dédale de questionnement). Et enfin le jardin secret du cœur et de l’âme, miroir de notre fragilité et complexité (il n’est qu’à voir tableaux, quatrains, contributions et commentaires). Toute l’humanité dans un jardin ?! Si le cœur nouveau était à Paradis (Corrèze – voir mes contributions 27/05 Q1 et 28/05 Forum des Quatrains), est-ce qu’on y trouverait le Jardin d’Éden, synonyme (entre autres) d’abondance et de paix ? La solution de l’énigme serait-elle aussi dans le jardin ? Je sens que je vais aller dans le mien revisiter le quatrain 17. Mais avant, puisque tu parles de partage, j’aimerais partager les 4 premiers vers d’un poème du peintre et poète William Blake
Je n’ai jamais lu Homère ni Voltaire, ne connais pas William Blake (ouf, j’ai lu Andersen et La Petite Sirène!) et n’ai pas de jardin (physique, je précise pour Louna) ! Ça part mal, mais j’ai fait le lien avec un livre que j’aime bien l’Alchimiste de Paulo Coelho (en plus ton illustration et poème tombent vraiment à pic !!) : c’est le voyage d’un jeune berger espagnol vers les pyramides d’Égypte à la recherche d’un trésor, mais on comprend vite que ce qui compte sont les événements heureux ou malheureux sur son chemin (il est volé, battu, pris dans la guerre en plein désert). Tout, le positif comme le négatif, prend du sens et le fait avancer : ses rencontres, les signes du destin sur sa route, le langage universel, sa « Légende Personnelle » (= aller au bout de son rêve). Et puis dans ce conte, il y a aussi une table (visiblement la table bistrot me manque):la Table d’Émeraude * une tablette dans le livre, celle de l’Alchimiste mais qui fait penser à la quête du Graal, la quête de la connaissance, et la « quête de l’esprit » de l’énigme.
* En latin pour Linh (humour) : Tabula smaragdina (Hermetis Trismegisti) et pour les apprentis géomètres -car les géomètres de l’énigme nul doute connaissent sa phrase célèbre : Ce qui est en bas, est comme ce qui est en haut ; et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas.
Voilà qui va nous aider pour avancer…
Merci Maverick pour cette petite leçon de latin… et de géométrie. Je crois que je vais lire ce livre. J’adore les contes. C’est fou comme ils émerveillent tout en donnant des clés pour devenir meilleurs.
Tu parles de la quête du Graal, je te prends au mot : on aurait maintenant dans l’énigme comme « une table de la Connaissance » ? Ça pourrait être une référence directe à la table ronde (!) des Chevaliers (12 au départ, déjà dit je crois) de la légende arthurienne, la table qui aurait reçu le graal… Cette « table de la Connaissance » (d’accord j’ai inventé l’expression) me suggère 3 autres tables : celle de l’écrivain (qui sait peut-être même la table-bureau de l’auteur de la citation de la Pièce Maîtresse ?) ou bien la table des Droits (pour nous ça serait plutôt la table des Droits Universels de l’Homme), ou bien la table des négociations (celle où se signerait la paix mondiale définitive) … et j’en oublierais presque mon interprétation de « tabula-carte géographique » (à garder à l’esprit quand même) !
Je reviens sur la séquence des quatrains. Le chemin du palier 1 à 4 servirait alors à nous faire prendre conscience que l’état de paix n’est pas un état permanent mais est susceptible de basculer dans la guerre et l’horreur (la sombre actualité le prouve) : l’homme est capable de barbarie (Q3/Q5) d’où le focus sur l’Éducation qui explique le monde, véhicule des valeurs et encourage des comportements et des décisions qui favorisent les relations d’amitié, de respect et donc promeut la paix.
L’esprit de fraternité et l’union sur notre sol européen sont indispensables pour tenter d’éteindre les conflits et éviter de nouvelles guerres. Les crises récentes montrent que nous sommes capables de nous unir, d’être solidaires, de soutenir les pays sur notre sol et d’agir pour le bien de notre continent (pandémie de covid, guerre en Ukraine). Cette solidarité dépasse largement les frontières puisqu’elle s’organise désormais au-delà avec « la coalition volontaire pour la paix en Ukraine », de quoi redonner un peu d’espoir.
En réponse à Louna, oui France-Danemark serait un exemple de respect mutuel, avec un enrichissement de part et d’autre. Mais ça marche aussi pour plein de pays ! Je suggère plutôt de partir des 2 guerres mondiales (voir schéma).
Saint-Amand-Montrond, d’abord proposé par Alice-au-pays-de-Pierre pour Q 17, pourrait être le centre de la France de Q 1 (si la table était simplement notre table). On apprend qu’« au plus fort de la Grande Guerre, le Cher a compté jusqu’à 85 hôpitaux » et Saint-Amand-Montrond a ouvert pour les blessés 477 lits. On imagine aisément le bilan en pertes humaines. Les archives du département révèlent l’épreuve qu’ont traversée ses habitants lors 1ère guerre mondiale. Alors Q1 pourrait aller dans la voie sans issue (associé à guerre, le mot dépression prendrait le sens de noirceur) et justifierait déjà le bond jusqu’au cœur nouveau de Q 17, plus rassurant pour l’humanité.
Mais dans la noirceur, il y a la résistance et l’espoir et on peut relier Q1 et Q18 en évoquant la 2nde guerre mondiale. Des habitants de la région de Saint-Amand-Montrond ont sauvé des Juifs au péril de leur vie et ont reçu le titre de « Justes parmi les nations ». « Celui qui sauve une vie sauve l’humanité toute entière », c’est ce qu’ont fait nombre de français partout en France -cf La Pervenche. Tout comme au Danemark : « Le sauvetage des Juifs danois par la population du pays a été un événement unique et exceptionnel pendant la Shoah. (…) un rayon de lumière dans une période d’obscurité.» Le titre de Juste a été décerné à certains et le sauvetage des Juifs du Danemark est représenté et honoré collectivement au Mémorial de Yad Vashem à Jérusalem.
Très bien, mais alors ça voudrait dire qu’on oublie la table bistrot ? Moi qui avais « presque » trouvé…
Je vois que tu gardes le sens de l’humour ! En fait
rien n’est sûr pour la table. En tout cas pour l’instant c’est toujours « Le Mystère de la Table Ronde » (c’est toi-même qui l’as dit !)
J’en profite pour expliquer un peu mieux la voie sans issue de mon schéma (aucune certitude) :
Q1 : la 1ère guerre mondiale, l’horreur de la guerre au travers des victimes en France avec un exemple : le Cher et Saint-Amand-Montrond ; suivi de Q6 qui dans ce contexte (plusieurs interprétations possibles) pourrait faire allusion au traité de Versailles qui certes a mis fin à la guerre, mais n’a pas empêché la 2nde guerre mondiale et a même sans doute eu des conséquences déterminantes sur elle. Q 3 est le summum de la guerre : la barbarie dont l’homme est capable.
Si la’ table’dans quatrain 15 n’est pas une table de bistrot ( merci Aramis, Kazuo, Maverick pour votre tour de France et toutes vos invitations conviviales à s’attabler autour d’une belle table de bistrot), j’opterais bien pour une table d’orientation qui nous guiderait sur la bonne voie ? ou bien pour un synonyme comme plateau qui pourrait désigner un lieu géographique ? Qu’en dites-vous ?
Zut ! Elle me manque déjà cette table de bistrot, moi qui avais toujours rêvé d’en avoir une ! Donc si ce n’est pas la petite table ronde, la table de Q 1 serait la même (grande) table de Q 15 ? Dans ce cas Q 1 précèderait Q 15 dans le Lot. Sinon j’aime bien l’option du « plateau » parce qu’on resterait toujours dans « l’esprit bistrot » !
Le mot table vient du latin tabula et signifie effectivement plateau. Mais tabula peut aussi se référer à une carte géographique (la table de Peutinger – Tabula Terre Nove…). Le vers 1 du quatrain 1 : Grand cercle sur table centrer pourrait donc simplement vouloir dire : Centrer le calque du grand cercle sur la carte géographique. (Tabula rasa ? On peut toujours espérer !). Ce qui évidemment ne nous dit pas si on parle de la carte de la France ou de la carte du Lot. Maverick, toi qui aimes le travail à long terme (référence aux jumelles)…
t’ai répondu dans Quatrain 1
Ah, ça pourrait être aussi simple que ça ! Dans ce cas je dirais que c’est la carte géographique de France puisque pour le Lot, logiquement on a déjà notre « centre » et je ne vois pas pourquoi on en changerait vu qu’il est essentiel dans l’Énigme. Là il est certain que la table d’orientation (de Cléo) aurait été la bienvenue pour nous mettre « sur la bonne voie » dans Q1 ! En plus je viens de voir que Kazuo avait intégré l’idée du plateau (de Cléo) à la grande table de Q 15. Bon, pendant que les discussions continuent à fuser autour de la table, je vais passer à la chaise (plus sombre) de Q 5.
Bonjour Cléo. J’avais déjà émis quelques doutes sur cette table (le 23/04), alors je trouve ton idée d’une table d’orientation plutôt séduisante, d’autant plus que ça serait plus facile de la repérer sur une carte !
Je tente une nouvelle séquence des quatrains (avec toujours beaucoup d’interrogations !) qui essaie de tenir compte de certains commentaires auxquels j’ai ajouté quelques interprétations
France-Danemark : en essayant de suivre ton schéma et de reprendre les thèmes de la guerre et de la paix, je pensais au rôle symbolique des fleurs comme par exemple la fleur symbolique du patriotisme avec l’expression « la fleur au fusil ». Le bleuet en France représente au départ la mémoire de la Grande Guerre, puis des deux guerres mondiales, mais désormais se porte aussi comme un emblème de paix. De même au Danemark dont la fleur nationale est la marguerite, autrefois symbole de résistance face à l’envahisseur nazi, est désormais vue comme un message d’espoir et un symbole pacifiste. La symbolique des fleurs évoluerait donc vers la paix. Je lis qu’elle apporte le soleil dans la maison et cela me rappelle l’Europe du quatrain 8
Pour le lien France/Danemark, je ne sais pas précisément à quoi tu fais allusion. Parallèle entre Mona Lisa et La Petite Sirène, 2 trésors nationaux et universels ? Union symbolique des 2 pays par les mariages royaux franco-danois ? Exemple de relations bilatérales dans le cadre européen ? Voir sur site France Diplomatie, les liens de coopération étroits entre les 2. Modes de vie différents mais complémentaires (Maverick) ? De même pour l’euro et la couronne danoise qui ne sont pas incompatibles ?
Puisque chaque pays a sa propre culture, l’idée serait d’apprendre les uns des autres (l’Éducation) La notion d’Hygge, même si elle est ancrée dans l’histoire et la géographie des pays scandinaves, peut nous donner à réfléchir sur notre propre mode de vie, remettre en question certains aspects et peut-être s’inspirer davantage de ce « bien-être à la danoise » ? Hygge, un mot intraduisible comme il y en a tant, signe évident des différences culturelles mais quelle richesse ! Juste 2 exemples : pour l’Allemagne : Fernweh (avoir le mal du pays d’un pays où on n’est jamais allé) ; pour la Pologne : Wykombinowa (trouver une solution créative à un problème) …
J’aime bien ton idée de mots intraduisibles ! Pour l’Énigme (pour rire mais pas que) je suggère un mot japonais : Kaizen. « Littéralement, cela signifie changer pour le mieux, que ce soit une fois ou de manière continue ». Je traduis (!) : amélioration continue avec l’idée de gravir une marche à la fois !
Sur la forme, erreur en bas à gauche du schéma, lire : « Guerre 39/45 » et non 40, sur le fond, reviendrai un peu plus tard.
N’ai pas la réponse pour Linh, mais le dessin est rigolo !
Lien Q 1 Q 17
Pour la France centrée sur la table bistro, je cherche toujours parmi les nombreuses options (?!) en tout cas un lieu éloigné du Sud, vu le bond qu’on est censé faire au vers 3.
C’est que notre esprit est entré en dépression (autant dire en ébullition) qui tel un cyclone nous précipite plus bas (et/ou alors le lieu est trop triste et on veut redescendre) d’un bond vers le Sud. Il se trouve que le mot « bond » en anglais veut dire « lien » et le lien ici c’est la cote, celle inscrite sur le tunnel de Cajarc, 162 (à un près le nombre d’or) : voilà pourquoi on repart des deux chiens (quatrain 17 centre de l’Éducation) à la recherche du cœur nouveau (nouveau puisque le centre n’est plus le lieu de la table de Q 1 mais un autre lieu, possiblement Ussac en Corrèze de Q 17 selon d’Alice-au-pays-de-Pierre). Déjà dit mais je résume : Q 1 est d’abord envisagé comme le départ du palier 3, mais ira dans la voie sans issue (reste toujours à comprendre pourquoi) et est remplacé par Q 17 qui est bien le 1er quatrain du palier 3 (sa place a été confirmée)
Question idiote d’une non matheuse (vu l’illustration, aucun doute n’est permis) : est-ce que cet esprit en dépression entré du quatrain 1 pourrait avoir un quelconque rapport avec l’angle de dépression ?
Je reviens sur Q 1/Q18 avec une autre proposition : si Q1 (France) était dans la voie sans issue, on pourrait le relier à Q18 (Danemark) par l’art de vivre
L’art de vivre à la française serait représentée par la table bistrot, symbole de sociabilité, convivialité et d’échanges, emblématiques des cafés. « (…) lieux publics d’accueil hors des cadres d’une société privée cloisonnée : salons des précieuses et des frondeurs, des Lumières, réunions de la « bonne société ». Voltaire décrit l’atmosphère particulière des cafés : « C’est le premier salon où seul l’esprit sert de carton d’invitation ». Se mélanger, se rencontrer, converser ou débattre à la terrasse d’un café autour d’une petite table ronde. Comme un souffle de liberté.
L’art de vivre à la danoise serait représentée par l’hygge dont la notion nous plonge au cœur de l’intimité, dans la sphère amicale et familiale, bulle privée de convivialité, chaleur, confort et bien-être. Comme un air de bonheur.
De nombreuses raisons expliquent ces différences, mais les deux visions (non dénuées de clichés) ne sont pas contradictoires et pourraient même se compléter. D’ailleurs les deux pays ont des liens particuliers et leur relation a toujours été très bonne. Alors pourquoi Q1 irait dans la voie sans issue ? Est-ce en rapport avec le lieu même d’origine si recherché de la table bistrot qui fait que l’on décide brusquement de s’orienter vers un autre centre ?
En fait le lieu où se trouve la table peut être n’importe où en France, puisqu’il est clair désormais que le « vrai » centre est ailleurs (Q 17).
Avais pensé depuis un moment à Jean-Baptiste André Godin (fondeur, le fameux poêle Godin, mais très grande diversité dans la production de fonte). Son Familistère (passionnante aventure de coopération sociale, de création de ville idéale par un entrepreneur industriel visionnaire aux idées avant-gardistes, un humaniste prônant la fraternité universelle, de renommée internationale– bref, un génie !) était/est situé à Guise dans l’Aisne. Du coup « la dépression » qui nous envoie nous balader en nous faisant faire un « bond » d’oiseau de 553 km se justifie pleinement si Ussac 2 est le centre.
Deux modèles de tables bistro signées Godin circulent : l’un art nouveau (?) tout début du siècle, et l’autre ci-joint, plus fin du 19ème (?). Authenticité à vérifier.
Lien Q 18 ? Godin pour son Familistère a été inspiré par le philosophe Charles Fourier, grand utopiste qui lui-même a eu un impact à travers le monde : la plus vaste expérience en Europe est celle de Christiana, ville libre autogérée, sorte d’enclave au sein même de Copenhague (Wikipédia) qui existe encore aujourd’hui.
Lien Q 10 et l’oiseau (*) ? A Guise il y a une presqu’île qui au 19ème siècle était une île de 10 ha, un « pré communal, le Pré du Moulin-neuf, une île dessinée par l’Oise », reliée bien plus tard au Palais social de Godin.
(*) car si Q 1 est l’étape avant Q 17 (même si après il va dans la voie sans issue), l’oiseau serait plutôt tourné d’abord vers Q 1, non ?
À propos du Familistère de Guise de Mr Godin (vraiment un personnage hors du commun !), tu parles de Cité idéale et de Palais (social), et même si ça n’a rien à voir cela m’évoque L. de Vinci et sa Cité idéale et son Palais (royal) à Romorantin !
Chinée en Provence chez un antiquaire cette table bistro française période 1880-1900, avec un piètement en fonte aux « détails complexes, notamment trois pieds coquille stylisés et motifs décoratifs en forme de coq » (voilà qui devrait remplir de fierté notre gallinacé qui va pouvoir coqueriquer à satiété !). Mais bien sûr comme tant d’autres tables ni signature d’artiste/artisan, atelier ou fonderie.
Chercher du côté des fabricants de mobilier urbain ? On connait les transformations à Paris à partir des années 1850 sous l’égide du Baron Haussmann, qui ont résulté dans la création d’un nombre considérable de cafés, « véritables lieux de sociabilité ». « C’est dans ce contexte que naît la table de bistrot telle que nous la connaissons aujourd’hui. Les fabricants de mobilier urbain, comme la fonderie Guimard (*), conçoivent un mobilier adapté aux besoins spécifiques de ces établissements : robuste, facile d’entretien et résistant aux intempéries pour les terrasses. » (article sur site Amadeco)
(*) Décidément !
Je tente les liens entre Q1 Q10 Q17 Q18
Q 18 : « symbole près du rivage perché » = la petite sirène de Copenhague. Or la monarchie du Danemark a pour emblème le cygne (tuberculé), qui serait le « signe maintenant attaché » et confirmerait le pays.
Lien avec Q1 : une région de France plutôt centrale où il y a des cygnes, par exemple celle de Lyon où ils sont très présents sur les berges du Rhône (4 espèces). D’ailleurs la presqu’ile de Lyon (cœur historique), avant était une île (je dis ça pour l’oiseau de Q10 qui aurait pu être tourné vers cette île-là)
WANTED ! Un brevet de fabrication ou une fonderie de fonte à Lyon ou ses environs. Fonderie Vincent (pièces de décoration de fonte) qui existe depuis 1880 ? Je me demande où la mythique brasserie Georges (la plus grande de l’hexagone !) créée en 1838 se fournissait en tables bistrot pour sa terrasse. Le Mystère de la Table Ronde
Q1 aurait pu être envisagé comme centre de la France (après Q10), mais on se ravise (voie sans issue) en envisageant une autre option (si c’est ça on fait carrément un bond) : le centre à Ussac/Corrèze (Q17, l’étoile pointe quand même à l’Est vers Lyon) car « Esprit en dépression entré » : dépression atmosphérique qui va bousculer l’étoile et/ou dépression géographique = vallée : voir le circuit des deux Vallées au départ d’Ussac. « A un près cote une indication » : altitude de la mairie d’Ussac 160 m (à un près nombre d’or).
Ai lu que la Fonderie Vincent travaillait en partenariat avec le Lycée polyvalent Hector Guimard : peut-être un petit signe pour la table guéridon/bistrot ?
Pour à un près cote une indication : il pourrait aussi s’agir de la cote de l’article sur le catalogue… Mais là mission quasi impossible. Sinon le point le plus bas pour Lyon est de 162 m, ça marcherait aussi pour « à un près » si le dernier vers précisait le 1er.
L’idée de Lyon au centre de la France est intéressante pour la table bistro vu le nombre de cafés, bouchons (= bistrots en langage lyonnais) et restaurants et en plus la ville située au carrefour de l’Europe aurait pu servir d’introduction au palier 4.
Je me souviens qu’il y a quelque temps tu avais parlé d’une table signée Charlionais et Panassier à Lyon. D’après le site « Le Cercle de Guimard » Charlionais & Panassier était juste une maison de commerce et non un fabricant. Et ce que j’ai lu ne va guère nous rassurer sur notre recherche : à moins d’un hasard « au détour d’une archive de fonderie », il parait très difficile d’obtenir des renseignements : « À de rares exceptions près (dont celle notable de Guimard), les fonderies ont acheté leurs modèles de fontes d’ornement et d’usage à d’obscurs artistes industriels à qui l’on demandait de s’inspirer de la mode du moment, voire de contrefaire habilement le modèle d’une fonderie concurrente ayant du succès. Le nom même de la fonderie qui a coulé les pièces du piètement n’est pas mentionné, au détriment de celui du distributeur » qui lui peut apparaître (sur le piètement).
Voilà nous sommes prévenus ! Dommage pour les cygnes si on quitte Lyon, mais je suggère qu’on retienne la devise de la ville pour l’énigme :« Avec la chance pour compagne et le courage pour guide »
Andersen a écrit un très joli conte intitulé « Les cygnes sauvages » !
Autre proposition pour l’étoile de la France, (nous avons changé de théorie en découvrant la commune d’Ussac ^^):
Le coq et l’île du Quatrain 10 peuvent désigner le coq Maurice de l’Île d’Oléron (Saint-Pierre-d’Oléron), qui a été autorisé à chanter en 2019 par le tribunal de Rochefort. L’affaire a fait le tour du monde et a contribué à la loi de 2021 sur le patrimoine sensoriel des campagnes françaises.
Les « Deux chiens tout droit sur cercle monter, En coeur nouveau […] » du Quatrain 17 indiquent qu’il faut déplacer le centre du cercle sur Ussac. Nous proposons de déplacer le « coeur nouveau » sur la commune d’Ussac en Corrèze près de Brive-la-Gaillarde
De là, former un cercle de rayon Ussac/St-Pierre d’Oléron (238km), cette dernière serait la branche Nord-Ouest de l’étoile.
La suite du Quatrain 17 désigne des « grands noms pontés » en lien avec Léonard de Vinci, nous pensons qu’il s’agit de cours d’eau. En effet, Léonard de Vinci a été missioné par François premier pour un projet de Palais à Romorantin (Romorantin-Lanthenais) près de la Sauldre canalisée, nous proposons donc Romorantin-Lanthenais pour la branche Nord de l’étoile.
La suite du projet de François premier et Léonard de Vinci consistait à relier la Loire (Tour) à la Saône.Ce projet a abouti des années plus tard par la construction du Canal du Centre reliant Digoin (Loire) à Chalon-sur-Saône (Saône).
« L’un coule de source, l’autre en aval » désignerait la source de la Loire au Mont Gerbier de Jonc et l’aval pourrait désigner Chalon-sur-Saône, l’aboutissement du projet. Ces deux lieux se trouvent dans la zone Nord-Est du cercle et nous proposons que la point Nord-Est de l’étoile se trouve à une proportion du nombre d’or Quatrain 16 entre ces deux lieux qui tombe à Coise.
La pointe Sud-Est pourrait désigner le Canal du midi qui croise le cercle à Capestang.
Nous n’avons pas trouvé à quoi pouvait correspondre la pointe Sud-Ouest qui tomberait par construction géométrique à Arzacq-Arraziguet.
Les images en PJ.
Tracé du cercle FRANCE centré sur USSAC (Corrèze) sans rotation de 10°.
La PERVENCHE est commune aux cercles FRANCE et EUROPE.
et tracé du cercle FRANCE centré sur USSAC (Corrèze) avec rotation de 10° vers l’Est.
Canal du Centre et proportion entre source Loire et Chalon-sur-Saône = Coise
Décidément Ussac nous réserve bien des surprises ! Juste un détail, le quatrain 10 parle d’un oiseau « vers île tourné » : le volatile en question ne serait donc pas sur l’île (celle d’Oléron comme vous le suggérez) mais positionné en direction de l’île. Mais ce n’est peut-être pas si important. Je regrette quand même Descartes, la ville mais surtout le philosophe, un philosophe de raison mais qui avait du cœur, et qui allait si bien dans l’Énigme : il a parcouru l’Europe (Pays-Bas, Danemark, Pologne, Hongrie, Allemagne, Italie, Suède – des pays qui nous parlent dans l’Europe de l’Énigme) et noue de multiples relations et amitiés européennes (« la main tendue » dont parle le créateur de l’Énigme)… D’ailleurs le volatile de Q 10 « oiseau caché vers île tourné » ne serait-il pas le philosophe-oiseau-voyageur qui dit-on vivait « caché », brouillait les pistes et faisait de sa vie une énigme : « Je m’avance masqué » disait-il. « Tourné » vers l’Île de France car c’est à l’Église de Saint Germain des Prés qu’il repose désormais, et Paris saura lui rendre de multiples hommages (université Paris-Descartes, le Louvre…).
Bonjour Aramis,
Nous aussi nous regrettons la théorie de Descartes, mais la théorie du centre du cercle à Ussac nous paraît plus pertinente par rapport au vers 1 du quatrain 17. En effet on nous indique qu’il faut monter le centre vers Ussac, mais que cet indice ne nous guide pas spécialement vers l’universalisme.
De plus le coq Maurice de l’île d’Oléron a été jugé au tribunal de Rochefort qui est en face de l’île d’Oléron. Nous avons interprété le coq regardant l’île comme le symbole de la liberté (de vivre sa vie de gallinacé) rendue au coq par le tribunal, liberté qui est une valeur de la France en plus.
Merci pour votre réponse. J’ignore pour Ussac mais je trouve dommage qu’il se répète comme s’il se figeait dans ses propres valeurs. Or il me semble qu’on essaie d’aller vers l’Universel(alité). N’est-ce pas révélateur que L. de Vinci ait été choisi pour figurer dans le 1er quatrain de France. Peintre Italien qui a vécu et travaillé à Rome, Milan, Florence… et a passé seulement 3 ans en France ? C’est parce que son génie est universel et que son œuvre (où qu’elle soit dans le monde), appartient à l’humanité toute entière (la fascination du monde pour Mona Lisa en est la splendide illustration).
A propos du vers 4 (déjà dit je crois) : « sa » (sa dame) ne peut grammaticalement se référer qu’à une personne, donc les grands noms pontés seraient des noms de personnes. Cette quête, au-delà des valeurs, ne cherche-t-elle pas à comprendre ce qui nous rassemble, ce qui nous unit ? Dans Q17 c’est l’Art avec une Mona Lisa représentée x 3, ce qui conforte l’importance de l’Art dans l’Énigme, pour l’homme et l’humanité. Si suivi par Q16, ce serait le rôle majeur des Mathématiques, elles aussi universelles (l’homme de Vitruve). Si le dernier quatrain était Q5, on aurait alors ce qui nous divise, nous déchire et nous anéantit : notre moi, notre égoïsme et aveuglement, nos valeurs oubliées et nos murs élevés… C’est seulement après avoir parcouru l’Europe pour davantage se comprendre et s’unir qu’on pourra revenir vers l’origine, le Lot, le soi.
Car en réalité tout est au cœur de l’homme : « Si tu veux parler de l’universel, parle de ton village » nous dit Tolstoï tout en nous indiquant le chemin : « Chacun rêve de changer l’humanité, mais personne ne pense à se changer lui-même »
Nouvelle tentative de mise en place des quatrains avec les dernières contributions (toujours à partir du schéma de Julien). Beaucoup de points d’interrogation et sûrement plein d’erreurs, alors n’hésitez pas à modifier, corriger, effacer, ajouter… C’est juste une base pour pouvoir en discuter et peut-être mieux se diriger.
Merci Kazuo, ça permet de mieux visualiser le ou les chemins possibles. Lien entre Q 5 et Q 8 intermédiaire à l’Europe ? Si Q5 représente les guerres franco germaniques comme le propose Alice-au-pays-de-Pierre, je suppose que le lien avec Q 8, c’est la nécessité pour l’Europe de se construire et de s’unir pour instaurer la paix sur le continent. C’est la 2nde guerre mondiale qui a déclenché « le coup d’envoi à la création d’organisations internationales telles que l’ONU, le Conseil de l’Europe… et bien sûr les Communautés européennes ».
C’est vrai que les 2 quatrains s’enchaineraient plutôt bien. Et j’en reviens encore à Érasme, visionnaire avec son « Plaidoyer pour la paix » (1517), qui « militait » déjà en faveur de l’union de l’Europe ! « (…) Modèle pour Montaigne, Descartes et Leibniz, Érasme est l’un des premiers à témoigner d’un esprit européen qui le pousse, sa vie durant et d’œuvre en œuvre, à faire la guerre à la guerre ; à exhorter l’Europe à enterrer les conflits et à établir une paix définitive » (adapté du résumé de l’éditeur).
En fait, ce qui me pose problème dans le schéma c’est Q1 : pourquoi dans la voie sans issue alors qu’il indique un centre + une cote sur la carte ?! Et puis quel rapport avec Q 18 ?
Moi aussi je trouve bizarre. Mais sinon où le placer ce quatrain ? Et puis quel autre pourrait aller dans la voie sans issue ? Et bizarre aussi que sur internet, il y ait de nombreux articles sur les chaises (Thonet, Baumann, Maison Drucker…) mais il n’y a que des remarques vagues en ce qui concerne la fabrication des tables bistrot, pourtant iconiques !
Désolée, pas de réponse non plus, je finis par douter de cette table. Et c’est d’autant plus curieux qu’en septembre dernier la France a inscrit « les pratiques sociales et culturelles dans les bistrots et cafés en France au patrimoine culturel immatériel français » (avec en vue sans doute une inscription à l’UNESCO). Et la table bistro est la figure emblématique de ces lieux de convivialité, d’échanges et de création de liens, où tous se retrouvent ou se côtoient.
Mais pour revenir sur ce que disait Linh sur le lien entre la France et l’Europe et même s’ils n’apparaissent pas directement, je trouve que les successeurs d’Érasme vont très bien dans l’énigme : Montaigne (profondément humaniste qui dit que tous les hommes sont ses compatriotes), Descartes (le philosophe qui a parcouru l’Europe et qu’on aimerait garder au cœur de la France), Leibniz (polymathe, génie universel comme De Vinci, en dialogue avec l’Europe). A cette liste, suis tentée d’ajouter La Fontaine, poète humaniste et admiré dans toute l’Europe, Voltaire (et son Europe des Lumières) et plus tard Victor Hugo dont le maître-mot est fraternité, qui n’aura de cesse de prôner la construction de l’Europe. Bref, on est bien entourés !
Sauf qu’il nous manque la table pour discuter de tout ça ! et de mon côté si je mets autant de temps pour trouver la table que j’ai mis pour trouver les jumelles du quatrain 3, ça risque d’être long et laborieux !
Je vous propose de situer le coeur nouveau à NOHANT, qui m’a réservé plusieurs surprises:
Merci Cléo pour ton clin d’œil ! Je suis toujours aussi impressionné par le U universaliste d’Ussac, ne peux m’empêcher d’être ébloui par Versailles et reste à jamais rempli d’admiration pour la Dame de Nohant…
Illustration géométrique du coeur nouveau (DESCARTES) de Alice-au-pays-de-Pierre
Suite de Q 17
Pour « cœur nouveau », ai omis de mentionner que Veuzain-sur-Loire est non seulement une « commune nouvelle » mais également une « ville-centre ».
Ordre des quatrains du palier 3 : l’Union passe par l’Universel
Q17 : région inscrite au patrimoine mondial de l’humanité VUE + Mona Lisa trésor universel + Léonard de Vinci génie universel.
Q16 : Léonard de Vinci associé à l’homme de Vitruve aux proportions « parfaites » et au nombre d’or reliés à notre étoile à cinq branches.
Q5 : la petite fleur bleue = ? la lavande « or bleu », l’une des fleurs préférées de Léonard qui s’était passionné pour la parfumerie, notamment la distillation. Q5 « bouscule » la perfection avec le déplacement de 10° vers l’Est de l’étoile, entraînant la pointe S-O vers le Portugal dont la fleur nationale est la lavande (en lien avec la France : cultivée dans l’Aveyron/Lot, la lavande d’Eté 5). Le Portugal qui partage avec la France son emblème national : le coq.
Tout est lien dans le palier : Le Val de Loire est relié à Léonard de Vinci qui relie France et Italie, qui lui est relié au monde avec sa dame (Q17), l’homme de Vitruve et le nombre d’or (Q16). Le coq de Q 10 (France) est relié au coq de Q5 du Portugal, et la lavande d’Été 5 de l’Aveyron est reliée à la lavande du Portugal de Q5. La lavande annonce Q8 avec les fleurs des pays européens et l’UE du palier 4
Illustration Q17 Val de Loire V.U.E
Aujourd’hui 11 avril 2025, Aramis a résolu le quatrain 20. Voir les commentaires de ce jour dans le forum correspondant.
Bravo Aramis !
La moitié des quatrains a donc été maintenant résolue.
On progresse !
Les 2 noms suggérés dans les 2 premiers vers du quatrain 12 (« grand conteur » et « grand poète ») et ceux évoqués dans les 2 premiers vers du quatrain 17 (« grands noms pontés, l’un coule de source, l’autre en aval ») pourraient-ils être les mêmes ?
Quels seraient-ils ? Il semble admis que Andersen est le grand conteur évoqué dans le quatrain 17. Mais les autres ? Qui est :
Quelqu’un pourrait-il nous résumer ce qui est acquis à ce stade ?
Merci !
L’autre sirène séductrice est peut-être à trouver dans James Joyce grand écrivain et poète irlandais. « Les Sirènes » est un chapitre de « Ulysses » en référence aux sirènes chez Homère, j’imagine.
J’ai demandé à Google une liste d’auteurs classés comme « grands poètes ». Ai trouvé ces 18 noms. L’un d’eux aurait-il écrit quelque chose parlant d’une sirène, idéalement connectée à la sirène de Copenhague?
1. William Shakespeare
2. Maya Angelou
3. Robert Frost
4. Emily Dickinson
5. William Butler Yeats
6. John Keat
7. Sylvia Plath
8. William Wordsworth
9. Walt Whitman
10. Edgar Poe
11. Homère
12. Langston Hugues
13. Oscar Wilde
14. Dante Alighieri.
15. Pablo Neruda
16. Guillaume Blake
17. Jean Milton
18. Percy Byshe Shelley
Quand on demande à ChatGpt le nom d’un grand poète qui aurait écrit un poème parlant de sirène, il ne sort rien de bien utile.
Il faudrait poser la question pour chacun des grands poètes listés par Paul. Quelqu’un a t’il le temps?
Si je comprends bien, la Sirène et Mona Lisa sont bel et bien connectées, avec ou sans humour, avec ou sans l’IA !
– Elles sont toutes 2 coupées en 2 dans les tableaux de l’été et de l’hiver
– Elles sont chacune « à cheval » sur 2 lieux (?)
– Elles pourraient chacune habiter dans un château (? l’un situé en France l’autre au Danemark ?) au cœur de la Renaissance (?).
– Une chose est sûre, c’est qu’elles sont au cœur de l’Énigme en occupant chacune avec leur créateur Leonardo et Hans Christian une place privilégiée dans les tableaux et les quatrains Q12 Q13 Q16 Q17 Q18 et même peut-être Q8 si le triangle est d’or, et finalement Q11 avec l’Europe…
– Elles captivent et même capturent le cœur des visiteurs : la sirène avec son désir d’humanité et d’âme éternelle et Mona Lisa dont le regard-miroir de l’âme nous dit qu’elle a depuis des siècles compris que l’humain est un être complexe et mystérieux. La sirène au grand cœur, le vrai joyau de la Couronne du Danemark. Mona Lisa, l’éternelle énigmatique, le pur joyau de notre patrimoine. Deux trésors qui nous touchent le cœur et l’âme, qui nous font (re)découvrir ce qu’est l’Humanisme et l’Universalisme, qui nous amènent à une réflexion sur l’Humanité et l’Universalité. Toutes deux sont la preuve que l’on peut s’éduquer et s’élever grâce à l’art. Je réponds ici à Colibri qui disait il y a quelques jours : « comment la Sirène de Copenhague du palier 4 (Europe) pourrait-elle nous guider vers la Joconde du palier 3 (France) alors qu’elles ne se trouvent pas sur un même plan ? » La réponse se trouve peut-être justement dans l’Art, qui nous a permis d’« élever » notre conscience et de nous « élever » dans les paliers de l’Énigme. La vision peu à peu devient plus globale et dépasse les limites. Et puis, on sait depuis toujours que l’art n’a pas de frontières, mais on comprend mieux désormais que c’est (en partie) ce qui en fait la beauté.
Oui, il y a et il reste beaucoup de points d’interrogation mais merci à Louna et au Danemark qui indirectement nous invitent dans l’énigme à la « contribution-exploration » ! Après tout Hans Christian et Leonardo, les deux maestros de l’Énigme, n’étaient-ils pas avant tout des explorateurs ?
A propos de ma question :
« Comment la Sirène de Copenhague du palier 4 (Europe) pourrait-elle nous guider vers la Joconde du palier 3 (France) alors qu’elles ne se trouvent pas sur un même plan ? » …
… nous aurions pu, en l’abordant autrement, la reformuler ainsi : :
Si la Sirène de Copenhague du palier 4 (Europe) nous guide vers la Joconde du palier 3 (France), c’est peut-être que toutes deux doivent se situer un même plan. Quel est donc ce plan ?
Il aurait alors été plus facile de faire le lien avec la vue d’ensemble des tableaux (= un même plan) qui apparaît plusieurs fois dès les premières pages du site ainsi que dans plusieurs posters exposés dans la galerie.
Merci Colibri. Vais essayer de vous répondre mais si vous parlez d’un « plan » (géométrique, géographique, géo…), j’ai peur que ma réponse ne vous convienne pas.
Voilà ce que je peux dire de mon côté. Les « situer sur un même plan », c’est les considérer comme semblables, les mettre au même niveau. Elles ont déjà acquis un statut particulier et similaire dans l’énigme puisqu’elles sont toutes deux coupées en 2 dans les tableaux comme pour signifier qu’elles n’existent que dans le partage : ce qui est vrai puisqu’elles ont été élevées au rang d’icônes, ont dépassé les frontières et sont ainsi passées de patrimoine national en trésor pour l’humanité toute entière. Selon moi, toute création artistique est porteuse de symboles que la lumière de chacun vient éclairer et enrichir. La Joconde en est l’exemple parfait en peinture : par le mystère qui émane d’elle, que d’interprétations ! La Petite Sirène, comme tous les contes, elle aussi permet plusieurs niveaux de lecture et des analyses bien différentes (je pense au formidable livre de Bruno Bettelheim « Psychanalyse des contes de fées »)… Mais Mona Lisa et la Sirène vont bien au-delà : œuvres intemporelles, elles sont les archétypes d’une beauté et d’une bonté que tous reconnaissent et admirent. Elles sont une initiation à la connaissance. Donc je dirais qu’elles se rejoignent sur le plan symbolique. Elles sont devenues symboles à part entière.
Il me parait évident que dans l’Énigme, ce plan symbolique existe que l’on retrouve par exemple sous forme de signes gravés sur la dalle mystère mais aussi bien sûr tout au long du chemin que l’on parcourt symboliquement depuis le début. Tableaux et quatrains regorgent de symboles avec les éléments naturels (l’eau, la terre, les fleurs, les arbres…les saisons…) ou les éléments créés et ajoutés par l’homme/peintre/créateur de l’énigme comme les animaux de La Fontaine, le petit pont ou l’escalier et à commencer par l’étoile et les cercles. Simplement il y a différents niveaux dans les symboles, comme il y a différents niveaux de lecture. Les animaux et les fleurs peuvent être interprétés à un 1er niveau de lecture, mais ils peuvent aussi déboucher sur une interprétation plus fouillée en les associant à d’autres éléments ou signes ou symboles. Peu à peu, la signification véhiculée par les symboles s’étoffe, grandit, s’élève, et nous avec. Je pense que Mona Lisa et La Petite Sirène ont atteint un stade très élevé et nous ouvrent les portes de la connaissance, c’est alors peut-être que le vrai chemin, le chemin le plus difficile, commence pour nous participants… Je ne sais pas, je ne sais plus.
Vous illustrer ici un aspect particulier de cette chasse. Le chemin n’a pas été conçu pour être excessivement difficile à parcourir. Mais il l’a été de façon à provoquer la tentation de flâner, de prendre le temps de visiter les lieux, réels, virtuels ou imaginaires, traversés. C’est en cela qu’elle peut être, tout en étant une authentique chasse au trésor, un formidable outil d’éducation pour ceux qui, plus tard, voudront bien se l’approprier.
La symbolique y est, à cet égard, forte. Merci de l’avoir ainsi si bien souligné.
Importance de la Renaissance dans l’Énigme et autres réflexions + clin d’œil
Le château de Rosenborg à Copenhague pourrait-il avoir un lien avec l’énigme ? La petite sirène qui veut rejoindre son pays depuis la France (Aramis avec le Château de Chambord, emblème de la Renaissance, m’a donné des idées de châteaux !) ou qui nous guide vers le Danemark, passerait-elle par le château de Rosenborg, le « château rose » (de par la couleur des briques), château de la Renaissance lui aussi construit au début du XVIIe siècle sous le règne du célèbre roi scandinave Christian IV ? Juste une idée. Car ce château abrite :
1) la statue du créateur littéraire de la petite sirène (Hans Christian Andersen) dans les jardins
2) les jardins royaux les plus anciens du Danemark créés en 1600. « Le XVIIe siècle renaît dans le jardin symétrique de la Renaissance Krumspringet ou dans la roseraie… » (la petite sirène serait heureuse elle qui vit dans le château de son père sous la mer, elle dont le petit jardin n’est orné que de fleurs et d’une petite statue de marbre et qui rêve devant le château du prince !)
3) « certains des plus grands trésors du Danemark, y compris les joyaux de la Couronne du Danemark » qui nous évoquent le « diadème » (la couronne du Danemark du quatrain 13).
Bien qu’il existe déjà dès l’antiquité, c’est bien à la Renaissance que le nombre d’or refait surface avec l’ouvrage de Luca Pacioli, mathématicien dont le livre a été illustré par Léonard de Vinci, sur les proportions géométriques qui ont été déterminantes sur l’architecture et l’art. Alors l’idée de rapprocher deux châteaux conçus à la Renaissance, l’un en France, l’autre au Danemark, pourquoi pas, ce qui pourrait même être l’explication cachée de la « sirène coupée en deux ».
Et pour finir, rien à voir mais tout à voir (!), viens juste de tomber sur une campagne publicitaire (IA) touristique pour le Danemark lancée en 2023 (« Ne soyez pas touriste, mais explorateur »). Too much !!! C’est en anglais, je traduis juste ça “Les surprises et aventures inattendues qui surgissent lorsqu’on sort des sentiers battus… » et il faut voir qui le dit !
La question a été posée de comprendre le lien entre Mona Lisa et la Petite Sirène.
Le lien entre la France (avec « la représentation » de Mona Lisa), le Danemark (avec la petite sirène de Copenhague) et l’Italie même (avec Léonard de Vinci) est visiblement l’eau et je pense au canal qui pourrait « relier » (malheureusement pas au sens géographique) ces 3 pays. En effet, Copenhague est célèbre pour ses canaux, notamment le Canal Nyhavn. Si l’on considère que le cœur de la France est le Centre-Val de Loire, on pense au Canal de Berry. Et lorsqu’on est à Florence (la ville où la Joconde a été peinte), on se rappelle le projet grandiose imaginé par Léonard de Vinci de créer « un canal reliant Florence à la mer Tyrrhénienne, conçu comme une voie navigable alternative à l’Arno, car le fleuve a alors un fort caractère torrentiel. » Certes, on ne va pas emprunter tous ces canaux au sens propre car on n’y arriverait jamais, mais on gardera l’idée.
L’idée du canal est donc peut-être le lien ou la voie (symbolique) entre La Petite Sirène de Copenhague qui guide Mona Lisa à travers l’Europe : depuis l’Italie jusqu’au Danemark (1) en passant par la France où elle séjourne de façon temporaire ou permanente, « à cheval ». En attendant d’autres propositions pour la représentation de Mona Lisa en France, je reprends (même si elles ne sont pas validées) l’hypothèse des 2 représentations déjà citées car elles vont vers un possible « cœur nouveau » : celle de Blois (une ML éphémère de passage sur l’escalier) et celle dont la résidence permanente est au Clos Lucé-Amboise (une belle copie de ML datant de 1600 et attribuée à Ambroise Dubois), car Léonard de Vinci passionné par l’hydraulique (projets pour Milan, Florence, Rome, Venise…) avait, une fois en France, élaboré des projets similaires dans la région d’Amboise :
« Léonard de Vinci a entrepris ses dernières études sur les voies navigables pendant ses années passées en France. En 1518, il a ébauché le projet d’un canal d’irrigation entre Tours, Blois et la Saudre, dans le cadre de la construction d’un palais royal à Romorantin. » (https://artsandculture.google.com/story/4AVBRMG1X5GLLQ?hl=fr)
« À l’emplacement d’un château plus ancien, Louise de Savoie, mère de François Ier, confie à Léonard de Vinci en 1516, la tâche de concevoir un palais royal afin de faire de Romorantin une cité idéale, une nouvelle Rome ou une nouvelle capitale de la France. Ce dernier envisage également le percement d’un canal reliant la Loire à la Sauldre. » (Wikipédia). Travaux qui resteront inachevés probablement en raison de la mort de Léonard de Vinci.
Alors, pourquoi pas, le « cœur nouveau » du quatrain 17 aurait pu être à la Renaissance cette « nouvelle capitale de la France », bien plus au centre que Paris cette fois : Romorantin (Romorantin-Lanthenay dans le département de Loir-et-Cher en région Centre-Val de Loire). Dans cette cité idéale, on imagine que Mona Lisa aurait eu toute sa place ou aurait été bien « représentée ».
(1) certes Mona Lisa ne va pas jusqu’au Danemark, mais la sirène perchée sur son rocher l’y « invite » puisqu’elle lui indique la voie du canal (celui de Berry peut-être, ou celui de Leonardo)
L’énigme dans l’énigme (et encore dans l’énigme ?) …
Il est également intéressant que le Créateur de l’Énigme n’ait pas choisi « la vraie Mona Lisa » du Louvre mais « une représentation » de Mona Lisa, de même que La Petite Sirène sur son rocher à Copenhague n’est pas « la vraie Sirène » mais une copie, car trop longtemps vandalisée (Wikipédia : « C’est pourquoi la statue présentée dans le port de Copenhague a toujours été une copie. Le premier moulage est conservé dans un lieu tenu secret. »)
Ces deux éléments qui ne me paraissent pas être le fait du hasard ajoutent au mystère qui enveloppe le quatrain 17 et semblent confirmer que le « vrai trésor » n’est ni en France ni au Danemark mais bien « autre » et « ailleurs »…
Votre commentaire est l’occasion de faire un rappel important sur l’originalité de cette chasse et le caractère exceptionnel du trésor qu’elle met en jeu. Rien n’a changé depuis la mise en ligne du site en mai 2023 ainsi que dans la galerie des données à Cajarc depuis le début officiel de la chasse le 8 juillet 2021.
Les particularités du trésor, de son importance et de sa localisation sont présentées et reprises de diverses façons dans les textes sur :
1. Le trésor
2. Les règles
3. L’esprit de la chasse
4. Les donateurs
Suite de « Mona Lisa à Blois » avec proposition ordre des quatrains du palier France
« Le cœur nouveau », centre de la France, pourrait-il se référer à la région même appelée « Centre-Val de Loire » et non à une commune précise située exactement au centre ? Pas du tout géographique ni géométrique mais on peut essayer d’explorer cette piste pour résoudre « l’énigme dans l’énigme » …
La vraie Mona Lisa reste malgré tout à Paris (même si on n’y va pas car Paris reste la ville lumière et la ville des Lumières !), donc le grand nom ponté qui « coule de source » au sens figuré serait la Seine. Mais si la représentation de Mona Lisa était à Blois (d’une part on est proche d’Amboise et donc de Léonard et d’autre part « les 3 paliers de l’escalier de Blois » sont une troublante coïncidence pour nous qui buttons sur ce 3ème palier !), le grand nom ponté « en aval » serait donc la Loire qui traverse la ville. Pourrait-on dire alors que Mona Lisa est « à cheval » sur les deux villes, au sens équestre de « à califourchon », une jambe d’un côté et une jambe de l’autre (la pauvre, la voilà écartelée !) ? Mona Lisa partagée entre deux villes dans le quatrain rappelle la sirène de l’énigme coupée en deux tableaux. La Sirène « à cheval » nous a guidés vers Mona Lisa « à cheval ». Ce qui n’empêche pas de garder et surimposer l’interprétation de « givre et boue » (à cheval sur Hiver 1 et 2) proposée par Aramis récemment et qui relie les deux tableaux au quatrain en faisant le lien entre le Lot et la France grâce à l’élément « eau ».
Quant au lien qui unit la France et le Danemark (bien souligné dans les quatrains) n’est-ce pas parce que les deux pays partagent cette particularité d’avoir chacun une muse qui inspire le monde ? Un trésor universel qui nous mènerait à la Connaissance ? Alors pourrait suivre le quatrain 12 avec l’étoile d’Hygée dont la pointe nord avec le diadème indique le Danemark. Le quatrain 6 viendrait ensuite car il voudrait dire que même si l’on a approché l’universel (avec Ussac dans le Lot, Mona Lisa en France et La Petite Sirène au Danemark), ce n’est pas suffisant pour accéder à la Connaissance. Les Lumières de la France brillent, Le diadème du Danemark brille (*) mais ce n’est pas là que se trouve le trésor. Je propose donc l’ordre des quatrains suivant pour la France :
Quatrain 17 – Quatrain 12 – Quatrain 6
NB : il serait intéressant dans ce cadre de souligner les relations franco-danoises au 18ème siècle notamment lors du règne de Louis XV (alliances, influence culturelle de la France sur le Danemark… Voir Matthieu Thermed, « Les relations France-Danemark au milieu du xviiie siècle », Encyclopédie d’histoire numérique de l’Europe.)
Mona Lisa à Blois
Superbe ! Merci Linh d’avoir ainsi partagé avec nous cette magnifique image !
Bonjour.
Avec mes amis du pays de Pierre nous avons essayé de résoudre le quatrain 17.
Du centre du cercle (« Deux chiens » de Hivers 4), nous sommes montés au Nord sur le cercle (« tout droit sur cercle monter »).
Nous avons trouver la source d’Ussac (« L’un coule de source »), puis nous avons suivi la source jusqu’à trouver un pont en aval nommé Pont aval de Brengues sur le Célé (« l’autre en aval »).
Qu’en pensez-vous, est-ce une coïncidence ?
La source dont vous parlez est située en fait un peu au Nord du cercle. Mais c’est remarquablement bien pensé.
Restez simple, géométrique, précis et méthodique.
Vous avez compris le 1er vers : il faut monter plein Nord tout droit sur le grand cercle. Concentrez-vous maintenant sur la première moitié du second vers : « en cœur nouveau … ».
Vous ne comprendrez pas ‘grands noms pontés’ si vous n’avez pas d’abord compris quel est ce « cœur nouveau ».
Le Modérateur est heureux de vous voir revenir dans la chasse 🙂
Bonjour,
Du centre du cercle (« Deux chiens » de Hivers 4), nous sommes montés au Nord sur le cercle (« tout droit sur cercle monter »).
Nous tombons sur Ussac de la valeur UNIVERSALISME.
« En coeur nouveau » nous amênerait à changer de centre de cercle: de l’EDUCATION à l’UNIVERSALISME.
Cela signifierait que le centre de l’étoile sur la carte de France se trouve sur une ville en U au coeur de la France
Cela nous amène aux départements du Cher et de l’Allier qui comptent 3 villes en U dont 2 proches de Saint-Amond-Montrond ville la plus peuplée de la communauté de commune « Coeur de France », qui est au centre géographique de la france. Il s’agit des villes de Uzay le Venon et de Urçay.
Cette zone serait le centre de l’étoile pour la carte de la France.
En traçant le cercle depuis Saint Amond Montrond avec le même rayon qu’auparavant 23,7cm mais sur la carte de France, nous tombons à Paris et le cercle passe par le Louvre.
Paris étant la ville des Lumières, symbole des droits de l’Homme, les grands noms pontés pourraient être les auteurs de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen.
En partant de la recherche inspirante de Alice-au-pays-de Pierre du 2 mars, je propose de ne garder que Saint Amand Montrond comme centre du cercle France , en ‘ cœur nouveau’ quatrain 17, vers2 et d’écarter les communes de Uzay le Venon et Urçay qui ne sont pas dans la communauté de communes ‘ Cœur de France ‘.
Trois arguments :
-Saint Amand Montrond est une commune de la communauté des communes ‘ Cœur de France’ dans le département du Cher.
-C’est une des communes qui avait été choisie comme centre géographique de la France au sein de cette communauté des communes.
-Et enfin, en se référant au quatrain 5 vers 2 ‘ de dix vers l’est esprit bascule’, Saint Amand Montrond est aussi sur la trajectoire de l’axe Education-Universalisme décalé de 10° vers l’est.
Comme Alice-au-pays de Pierre, je constate que ce cercle passe par Le Louvre ( voir carte).
Le contenu de votre commentaire n’est ni validé, ni invalidé. Mais vous êtes encouragé/e à poursuivre dans cette voie, c’est-à-dire en combinant des éléments géographiques et géométriques à d’autres notions (artistiques, littéraires ou autres).
La sirène et la Joconde
Personne n’a jamais trouvé qui était la seconde séductrice du quatrain 12 : et si c’était Mona Lisa (vu le nombre d’interventions sur le quatrain 17, il ne me semble pas absurde qu’on y réfléchisse).
Malgré leur petite taille chacune (la Sirène de Copenhague fait 125 cm de hauteur et la Joconde fait 77 × 53 cm), les deux icônes rivalisent de séduction et attirent les foules à Paris et Copenhague.
Et puis, Louna dans sa contribution du 21/12/24 nous avait appris un surnom méconnu donné à Mona Lisa : « la Sirène de la Toscane » (*).
Alors comment ne pas être tenté de les associer visuellement ? C’est ce qu’ont fait « Stars*Go*Blue » avec leur montage digital « Mona Lisa under the sea »… et j’adore ! Je la trouve éblouissante avec son diadème et sa jupe de sirène à sequins au fond d’une mer qui étincelle de mille feux (toute la brillance évocatrice du Royaume du Danemark) et, comment dire, d’une beauté plus sereine encore avec un visage qui parait apaisé, comme si elle avait enfin retrouvé son élément naturel : l’eau.
Ah, divine Sirène Lisa qui nous guide de surprise en surprise…
Plus sérieusement, si je reprends le dernier indice du Modérateur, ce serait donc la petite sirène (celle qui a perdu sa voix, quatrain 12) qui nous montrerait la voie vers Mona Lisa : la voie de l’eau. Du coup après avoir fait le tour du Lot grâce à elle, on est tenté de rejoindre avec elle la Seine à Paris et ensuite la mer Baltique à Copenhague. Cela voudrait dire peut-être que le quatrain 17 nous fait basculer de la carte de France à la carte de l’Europe (ce qui avait été suggéré par Aramis le 14 décembre dernier en raison du nombre de petits ponts et de leur importance dans l’Énigme). Plus tard, on aura le quatrain 18 où l’on retrouve la petite sirène (voir contribution de Nico) qui nous fera revenir dans le Lot.
Aramis a récemment expliqué la « boue » qui représenterait Paris (Lutèce) et donc la Seine, alors je tente le « givre » qui pourrait représenter Copenhague et la mer Baltique jusqu’à la banquise baltique (?). Est-ce que cela pourrait être une allusion aux « fleurs de givre » ou « fleurs de glace », un « magnifique phénomène hivernal » (qui nous ramène donc à Hiver 1) qui se produit sur des plans d’eau salée ou non salée lorsque la température de l’air est plus froide que celle de l’eau, la fine couche d’eau se glace et se forment alors de « véritables petites sculptures », beautés éphémères. C’est sans doute l’une des forces de l’Énigme, on n’échappe pas à la Beauté.
(*) après tout il y a en Toscane une petite crique du nom de Buca delle Fate ou le golfe des sirènes, petit paradis caché sur la côte des Etrusques où l’on dit entendre le chant des sirènes…
En me promenant au bord de l’Adriatique sur le cercle Europe, dans la petite ville italienne de Cattolica près de Rimini, j’ai trouvé la fontaine des sirènes « Fontana delle Sirene ». Moins connues que la petite sirène de Copenhague, mais toutes sur le cercle Europe. Encore une coïncidence?
Merci Juditha pour cette jolie découverte ! Quand bien même ce ne serait qu’une coïncidence, elle paraît magnifique cette fontaine, et la nuit même féérique.
Si je comprends bien la voie que tu nous proposes, Linh, les « grands noms pontés » pourraient être soit les deux capitales : Paris et Copenhague, soit les deux points d’eau : la Seine et la mer Baltique.
– Paris avec le Louvre, le plus grand musée du monde, situé au cœur de la capitale (1er arrondissement) avec sa Joconde. Paris, merveilleusement « ponté » avec ses 37 ponts et passerelles qui traversent la Seine. Je retiendrai seulement le pont des Arts qui qui a inspiré tant d’artistes et nous mène tout droit vers Mona Lisa.
– Copenhague avec sa petite Sirène emblématique (deux références dans les quatrains : Q 12 et Q18), ainsi que 2 tableaux qui se complètent et pour finir le Quatrain 13 qui fait référence au Royaume de Danemark (« diadème ») et à son art de vivre (« hygge »). Copenhague et son pont le plus long d’Europe, chef-d’œuvre architectural et technique qui relie le Danemark (Copenhague) à la Suède (Malmö) : l’Øresundbron, un beau lien dans l’Europe. Copenhague donc, exceptionnellement « ponté ».
Remarque : on pourrait prendre « en aval » au sens métaphorique « au-delà de » pour la mer baltique située bien au nord de la France et « coule de source » au sens figuré : impossible de ne pas penser à la Seine lorsqu’on est à Paris.
Des connexions sont à faire entre les quatrains 12, 13, 17,18 grâce auxquels on peut envisager de passer du Lot à la France, de la France à l’Europe et de l’Europe au Lot. Après je ne suis ni géographe ni géomètre, et suis ma propre logique, donc il m’est impossible de le traduire de manière rationnelle mais tout porte à croire qu’on est passé de la petite sirène à Mona Lisa et de Mona Lisa à la petite sirène qui reviendra tranquillement sur sa terre d’origine : le Lot où elle choisira un paysage familier à Mona Lisa (avec laquelle elle a tissé un lien -d’ailleurs l’image proposée par Linh en témoigne !) fait de rocs, de sentiers sinueux et surtout d’eau sous forme d’une rivière ou d’un lac, et qui, pourquoi pas, serait non loin du petit pont d’Ussac qui prendrait alors tout son sens. (voir ma contribution du 20 décembre 2024 dans quatrain 17).
Quatrain 17 pour illustrer Mona Lisa « à cheval » entre L’Homme au gant de Titien et Baldassare Castiglione de Raphaël
Carte Amboise-Clos Lucé, petit pont de Ussac.
Illustration du Quatrain 17 : Mona Lisa à cheval
La Vierge aux Rochers (1483-1486) / La Joconde (vers 1503 – 1506) / La Vierge, l’Enfant Jésus et sainte Anne (1502-1513)
Mona Lisa « à cheval » entre Science et Art (quatrain 17)
Quatrain 17 : « En cœur nouveau »
Image extraite du site : https://profhistoire.webnode.fr/analyse-dun-tableau-la-joconde2/
SÉQUENCE DES QUATRAINS (Partie 2)
SÉQUENCE DES QUATRAINS (Partie 1)
Ai repris le schéma de Julien d’il y a 3 mois et modifié le mien d’octobre dernier )
Mona Lisa au Vietnam (quatrain 17)
Illustration contribution Aramis Quatrain 17 du 20/12/24
QUATRAIN 11 + QUATRAIN 16 + QUATRAIN 5 + QUATRAIN 15
(voir schéma en annexe)
QUATRAIN 11
Triangle qui pointe vers Automne 6 et Hiver 6 du côté de Salèmes (validé)
QUATRAIN 16
Ce triangle devrait être un triangle d’or (le nombre d’or validé)
QUATRAIN 5
On décale ce triangle de 10° vers l’Est (validé)
« Terre de cendres » fait penser à :
· Dolmen (cendres = sépulture)
· Terre de phosphatières riche en phosphate et fossiles vertébrés
« Chaise en feu » peut faire penser à une église incendiée : ce pourrait être l’église de Saint-Pierre-ès-Liens de Larnagol (on aime beaucoup son nom !) : « Il reste de l’ancienne église un clocher-mur avec deux arcs en plein cintre, qui se dresse toujours dans l’enceinte du cimetière. Cette église ayant été ruinée pendant la guerre de Cent Ans, le siège de la paroisse fut transféré à Larnagol. »
https://www.sauvegardeartfrancais.fr/projets/larnagol-eglise-saint-pierre-aux-liens/
QUATRAIN 15
On va donc chercher entre « grande table » ((table de dolmen ou table d’orientation ou table de pique-nique ou table/autel d’église -voir doc 2) et « point coté » dans la région de Salèmes/Larnagol en raison des phosphatières dans cette région.
(suite ci-dessous)
QUATRAIN 11 + QUATRAIN 16 + QUATRAIN 5 + QUATRAIN 15 (suite)
Église de LARNAGOL SAINT-PIERRE-ES-LIENS : Ce nom rappelle l’un des buts de l’Énigme : créer des LIENS et fait écho à la Chapelle de La Capelette, notamment avec son clocher-mur.
Voir l’historique et la description de l’église sur le site de la Sauvegarde de l’Art français ainsi que sur la Plateforme Ouverte du Patrimoine.
A l’intérieur :
Le mobilier comprend un bénitier sur pied en calcaire (XVIIe s.) (TRÔNE DE PIERRE A L’INTERIEUR) ; un buste reliquaire, deux toiles mises en place vers 1872, représentant l’une l’Assomption, l’autre Saint Pierre aux Liens (XVIIe s.) (IMPORTANCE DU MOT LIEN), patron de l’église. Il s’agit sans doute de la toile de l’ancien retable. L’église possède aussi une curieuse chaire en fonte (CHAISE EN FEU/chaire = chaise ; en feu = fonderie), œuvre du fondeur lyonnais Jacquet. Enfin, elle renferme une remarquable table de communion (GRANDE TABLE) (chérubins, épis de blé, pampres) et une clôture de fonts baptismaux en fer forgé, œuvres du ferronnier d’art, Raymond Subes (XXe siècle).
(voir photos de l’intérieur de l’église sur le site de la Sauvegarde de l’Art français)
QUATRAIN 15 : pourrait donc indiquer l’église Saint-Pierre-aux-Liens de Larnagol
· Des bienfaitrices = Fondation « La Sauvegarde de l’Art français » + Fondation du patrimoine + Association de sauvegarde de l’église de Larnagol (ASELar) (voir article La Dépêche du 09/08/2019 : souscription pour restaurer l’église)
· Un malfaiteur = le royaume d’Angleterre pendant la guerre de cent ans (?) qui a entièrement détruit l’église
· Trône de pierre à l’intérieur = le bénitier de l’Église de Larnagol
· Entre grande table et point coté = la remarquable table de communion de l’église Donc les dalles seraient entre l’église de Larnagol et le point coté
· Énigme enfin détricotée si on arrive à trouver le point coté : 373 / 349 / 297 ??? Autres ?
Contribution du 10/12/24 (suite)
« Comment est refroidi le Louvre à Paris ? »
Contribution du 10/12/24
« La Seine et la Marne » de Nicolas Coustou
Voir quatrain 17 (Aramis), contribution du 6/12/24
Sa dame à cheval
Givre et boue