Les bienfaitrices seraient : celle qui nous montre la voie de la bienveillance, de la bonté : l’eau (la sirène) et celle qui éclaire notre chemin : la lumière (l’étoile d’Hygée/le soleil d’Hiver 6). Dans l’Énigme la symbolique de l’eau est très forte : elle est la voie à suivre, et toute aussi puissante est la symbolique de la lumière : en éclairant notre chemin, c’est toute notre conscience qui s’éveille vers la Connaissance.
Le malfaiteur : celui qui fait obstacle sur le chemin/la voie : le brouillard (dans Hiver 6) qui représenterait notre esprit qui complique tout et/ou notre esprit pas suffisamment éveillé, dont la vision est obstruée, tout empêtré qu’il est dans ses opinions, préjugés, habitudes, mode de fonctionnement et qui aveuglément et mécaniquement tricote, détricote, retricote l’Énigme inlassablement.
Je remarque que l’on a dans ce quatrain les 4 éléments, dont 3 ci-dessus et dans Hiver 6 : l’eau, le feu (soleil et étoile), l’air (là où se forme le brouillard ou la brume d’Hiver 6). Le 4ème pourrait être la terre (qu’il faudra bien gratter un peu pour accéder aux dalles). Quant au 5ème élément (la quintessence dont on a déjà parlé), je le soupçonne de se trouver soit inscrit sur les dalles soit dans les derniers quatrains à découvrir.
Donc selon toi on aurait « l’esprit embrumé » ??? Il faut bien admettre que tout ce tricotage et détricotage irait dans ce sens. Moi ça me ferait plutôt penser à Sisyphe et son rocher qu’il pousse éternellement !!! Je n’irai pas plus loin dans la comparaison car il y a tant d’interprétations différentes du mythe que je ne saurais pas laquelle choisir. Mais association d’idées. Il est dit dans les écrits de l’énigme que « La Dalle du Louis est posée à plat sur un rocher (…) Elle est recouverte d’une mince couche de pierres et débris végétaux. » Donc rocher + dalle + couche de pierres = « trône de pierre »? Ce trône de pierre serait-il simplement cet assemblage que le créateur de l’énigme a fait ??
Pourquoi pas ? Après tout un trône est un siège, on se l’était imaginé haut ou imposant et on a peut-être eu tort. Et le mot « trône » rappelle la royauté évoquée dans Q 6 avec « l’or des Louis », et la dalle ferait partie du siège où trônerait le louis d’or. Je vais aussi repenser la voie du succès à partir de la proposition de Porthos pour Q1.
Kazuo
2 mois
Si on relie les bienfaitrices et le malfaiteur directement à l’Énigme à travers les quatrains et les tableaux, on pourrait avoir :
Les bienfaitrices (au moins 2) : la Petite Sirène/l’eau qui nous guide (déjà mentionné) + Hygée/l’étoile qui nous protège.
Le malfaiteur : je le relierais au tableau Hiver 6 avec le Bouc.
Symboliquement le bouc représente un animal qui est une force de la nature, un animal « impétueux » et est souvent associé au maléfique, « au diable dans les rites de sorcellerie et dans leur représentation comme Le Sabbat des sorcières ou Le Grand Bouc de Francisco de Goya ». (wikipédia). Il peut donc représenter dans l’Énigme « les forces du mal », le côté sombre de l’homme.
Le bouc par opposition à l’animal d’Automne 6 : le Cerf, qui lui symbolise la noblesse, la gentillesse, la sagesse. Il représente donc le bien, la lumière et est associé au soleil d’Automne 6 : « Comme un soleil lassé de ne briller que pour les siens, le Cerf répand sa lumière sur la terre entière (…). Il est donc un vecteur d’embellissement du monde en tirant l’autre vers la lumière d’un idéal. »
Remarque : difficile de ne pas penser à « Bambi », film de Disney, inspiré du roman, beaucoup plus brutal et destiné aux adultes, de l’écrivain autrichien Felix Salten, un best-seller, qui a été interdit et brûlé par les nazis qui y ont vu une « allégorie politique sur le traitement des juifs en Europe ».
Source article journal : The Guardian + Podcast : France-Culture du 23/12/2020, « Bambi : la rencontre de la beauté étourdissante de la nature et de la cruauté humaine. », belle interview de l’illustrateur Benjamin Lacombe.
De retour sur les forums après une longue période d’hospitalisation, le Modérateur ne peut s’empêcher d’attacher un grand « smiley » à ce commentaire. Merci de n’y voir rien d’autre qu’un sourire à ce stade 🙂
Merci, Modérateur, pour ce smiley qui, même s’il n’est pas annonciateur d’une validation, nous fait très plaisir. Nous vous souhaitons de retrouver bien vite santé, forme, et humour (sur ce dernier point nous voilà déjà quelque peu rassurés) et espérons vous voir de retour parmi nous très bientôt.
Une nouvelle section sur « Les acquis » est en préparation et devrait être publiée sur ce site courant septembre. Elle sera suivie d’une large diffusion de la chasse, diffusion initialement prévue en 2024 mais que nous avions choisi de ne pas faire tant que le palier 3 ne serait pas suffisamment avancé.
Ce qui est, d’ailleurs, toujours le cas 😉
Ce redoutable palier 3 reste à franchir ! mais chemin faisant, j’ai abandonné mes cartes, ma boussole, mon GPS , sans regret et j’ai pris le temps de me perdre, j’ai beaucoup observé, appris et au fond cette énigme nous autorise à prendre du temps pour soi tout en partageant ! Quel plaisir de vous retrouver en septembre prompt à nous guider , à nous encourager .We need you !
J’ai trouvé le livre « Bambi », de Felix Salten (1923) dans une version anglaise. J’ai retraduit en français un passage de l’introduction où l’auteur dit à peu près ceci :
Quand les gens finiront par se réveiller et comprendre,soit par le pouvoir de la loi soit par le pouvoir de l’éducation, quetout acte de cruauté envers les animaux est un délit et que tuer de façon arbitraireun animal est un meurtre, alors les homicides involontaires et les assassinats diminueront. Ainsinous nous rapprocherons considérablement denotre but qui est de créer la paix.En attendant, quiconque exprimera de telles pensées sera bien entendu considéré comme un excentrique et un imbécile.
Le paradoxe c’est que l’auteur était lui-même chasseur… ce qui nous amène de nouveau à la chasse-énigme (jeu de mots involontaire !) qui souligne bien les instincts, désirs, attitudes contradictoires et mystérieuses de l’homme et révèle toute sa complexité. Ce qui devrait aussi nous encourager à ne pas porter de jugements trop hâtifs sans essayer de comprendre l’autre.
En allant dans ton sens on aurait le quatrain 15 lié à Automne 6 et Hiver 6 qui avec ses (des) bienfaitrices et son (seul) malfaiteur, ferait pencher la balance vers les valeurs positives, le bien, sans toutefois nier que le mal (la violence, l’ignorance…) existe. L’un ne va pas sans l’autre. Les animaux (le cerf et le bouc), même s’ils ont été choisis au départ pour illustrer des fables de La Fontaine avec d’autres enseignements pour l’homme, représentent bien la voie qui s’offre à nous : le même paysage, l’un dans le brouillard (Hiver 6) = l’obscurantisme, la noirceur, la violence (le bouc) mais qui offre un fond de lumière avec le soleil qui apparait et se renforce dans Automne 6 où le ciel bleu peut être interprété comme un signe d’espoir (le cerf). Tout n’est donc pas perdu pour l’homme…
J’ai envie de suivre l’interprétation de Kazuo et Aramis en allant encore un peu plus loin (aie, on va sûrement trouver que je m’égare et que ça n’apporte rien de concret pour l’avancement de l’énigme). Pourtant tous les éléments combinés sont très riches en symboles. Ça pourrait donner :
La sirène : la mer, l’inconscient, l’origine (bienfaitrice) : le lieu d’où l’on vient La déesse : les cieux, l’idéal, la sagesse (bienfaitrice) : le lieu vers où l’on va La forêt : le lieu ambivalent par excellence, souvent utilisé dans les contes (la forêt synonyme d’enchantement ou de terreur), où l’on peut se perdre, être attaqué et même être tué (le bouc maléfique), mais aussi un lieu d’apprentissage où l’on peut progresser parce qu’on est amené à surmonter les dangers et difficultés (le cerf), où on peut grandir malgré la peur et devenir adulte (Bambi). La forêt : le lieu par où il faut passer Parenthèse un peu longue sur la forêt : dans la Petite Sirène, la forêt aussi est présente sous la mer, c’est un lieu très inquiétant où vit la sorcière qui va changer le destin de la sirène. Par opposition c’est dans la forêt que dans le film « Le règne animal » de Thomas Cailley (2023), les « créatures » (certains humains qui se transforment peu à peu en animaux à la suite d’une épidémie) vont aller se réfugier. Ça parait horrifique comme ça, mais je trouve que c’est un beau conte qui invite à la réflexion sur la nature humaine tout en étant une ode à la tolérance.
Quant à l’homme, comme vous l’avez souligné tous les deux, il est double :
L’homme : dans la fable « Le cerf et la vigne » (certes la fable est porteuse d’une autre leçon) le cerf reste malgré tout l’animal traqué qui sera tué par les « veneurs » (les chasseurs) et en partie dévoré par la « meute » (les chiens). L’homme associé au chien, est cet « animal » capable de cruauté, capable de tuer non seulement les animaux mais ses frères humains (le malfaiteur).
Mais en même temps l’homme lorsqu’il est associé au cerf renvoie l’image d’un être digne, beau, majestueux, affrontant avec courage ses peurs et les obstacles sur son chemin : c’est l’homme qu’on peut devenir.
Bonjour à tous et toutes. Maverick vient de finir de me briefer sur l’énigme et entre temps j’avais passé un bon moment à essayer de tout lire sur le site, pas évident à ce stade. Merci à vous tous par avance pour votre indulgence si je répète ce qui a déjà été dit, et pour votre aide si j’ignore un élément important. C’est un sacré challenge cette chasse au trésor
Je me suis concentré sur un seul mot pour commencer : « malfaiteur ». Synonyme : « brigand ». Dans le Lot, j’ai vu qu’ il y a beaucoup de légendes sur les brigands (chemin des brigands du côté de Saint Cirq Lapopie, les châteaux des Anglais qui leur servaient de refuge, les grottes aussi qui renfermeraient, dit-on, encore certains de leurs butins). Et qui dit brigand dit aussi bandit de grand chemins, et c’est souvent en forêt qu’on le trouve (c’est le passage de Linh sur la forêt qui m’y a fait penser). Alors si les bienfaitrices sont la sirène et l’eau et Hygié et l’étoile, le brigand pourrait être le malfaiteur dans la forêt là où peut être se trouvent les dalles, celui qui essaie de nous perdre pour qu’on ne retrouve pas son trésor ?
Bonjour NedRandal et bienvenue.
Si je l’associe ton « malfaiteur dans la forêt » à « mon » bouc d’Hiver 6 (voir ci-dessus) cela pourrait donner le dieu Pan, mi-homme mi-bouc (après tout il a « volé » ses attributs à la fois à l’homme et au bouc, donc c’est déjà un malfaiteur !), très laid (si laid qu’il a fait peur à sa mère quand il est né et qu’elle l’a abandonné*), qui représente la nature sauvage (mais bizarrement protège les chasseurs), et donc les instincts primaires de l’homme, son côté animal qu’il n’arrive pas à maîtriser. Peut-être bien qu’il faudra sortir de la forêt pour accéder aux dalles ? Et puis le dieu Pan est devenu par la suite la figure universelle de la nature, les Grecs voient en lui l’incarnation du tout (« pân » en grec veut dire « tout »), celui de l’univers tout entier. Quelle signification pour l’Énigme ? Faire du monde un monde plus humain, s’humaniser et retrouver son lien avec l’univers ?
* « Pan passait aussi pour provoquer des peurs soudaines chez ceux qui le voyaient ou l’entendaient, d’où le terme de Panique qui nous est resté. » –
Odysséum + Wikipédia
Welcome, NedRandal ! Moi aussi il n’y a pas si longtemps que je suis entrée dans la chasse-énigme, et c’est vrai que ce n’est pas évident. Par contre ce qui évident c’est que tout le monde sera indulgent ! Il me plait ton « malfaiteur » qui me fait penser à Robin Hood, Robin des Bois. Je m’interroge toujours sur l’identité de ce « filou ». A bientôt.
Kazuo
4 mois
Des bienfaitrices = la Petite Sirène et l’eau, nos guides dans l’énigme
Un malfaiteur ??? = le vandale (selon l’étymologie « homme barbare », tiré de « les Vandales », peuple des bords de la Baltique qui ont ravagé la Gaule, l’Espagne…) : celui qui a le 1er vandalisé la statue de la Petite Sirène à Copenhague : Jørgen Nash, peintre danois – la liste de ceux qui l’ont vandalisée est longue, c’est pourquoi la statue est en réalité une copie. Donc le malfaiteur peut être la notion même de vandalisme ou le vandale, celui qui détruit. (ce qui serait aussi allusion à l’instinct destructeur chez l’homme et forcément à la guerre)
Trône de pierre à l’intérieur = château (trône + pierre) d’eau (l’élément naturel de la sirène) à l’intérieur de la zone qui est au sein du triangle (Q 11) …
… Entre grande table (= plateau karstique = causse) et point coté. Merci à Cléo pour avoir suggéré le plateau.
Juste un exemple très approximatif de localisation : dans la région de Salèmes on a les causses : un paysage de roches (qui rappellent le rocher de la Sirène à Copenhague), de pierres (qui rappellent le trône/le château) et d’eau, avec notamment plusieurs citernes et un château d’eau (cote 382) et le Lac des Lacusses (qui tous rappellent l’élément eau et la Petite Sirène).
J’ignore si j’ai détricoté le quatrain mais ai tenté de retricoter l’interprétation…
Aramis
1 année
Je veux bien prendre la suite, Athos, de ton commentaire très fouillé sur la piste des dolmens… Le tableau Automne 2 à « Peyre Levade » nous dirige vers le dolmen tout proche du Mas del Suc, appelé aussi « Peyre Levade » qui pourrait bien être sur le cercle. Sur ce même cercle et en continuant plus haut au-dessus de Larnagol, il y a un dolmen qui me parle : le dolmen de Peyro Cotado (inscrit aux monuments historiques mais méconnu que Athos et Porthos sont allés débusquer) qui d’après certains villageois est « un dolmen guérisseur, aux propriétés bienfaisantes par fort courant tellurique sur son emplacement initial. » (Michel Palis) Et nous dans l’énigme, on a le souci de la santé et du bien-être de l’homme et son environnement et savoir que les mégalithes ont des vertus curatives ne peut que nous réjouir… D’ailleurs non loin de là se trouve la Source Font Nègre (au-dessus du Mas Merlin), superbe résurgence aux eaux turquoise, une eau mystérieuse, si pure, « qu’elle guérirait les blessures vives de nos chagrins » (toujours Michel Palis) … Santé mentale aussi : c’est magique !
Les légendes ne manquent pas autour des dolmens, je propose de retenir celle des « géants » car qui d’autre qu’eux avec leur force surhumaine aurait pu transporter ces pierres et dalles colossales… Je m’interroge néanmoins sur le vers 2 du quatrain : si « trône de pierre » est bien un dolmen, que voudrait dire « à l’intérieur » : trône de pierre à l’intérieur du tumulus ?
Paul
2 années
Effectivement, celui-là semble bien être le 20ème quatrain. Mais quelle piste suivre?
Ce quatrain semble avoir naturellement trouvé sa place finale dans l’agencement des 20, mais mérite qu’on le ‘détricote’.
Prêts pour une balade sur le Causse entre Lot et Célé ?
Besace (printemps 1) et bâton de pèlerin vont nous servir ainsi que «Histoire populaire de Cajarc des origines à 1800» de Yves VAISSIERE car la route va être longue!
Le premier vers fait allusion à deux contraires :
-‘des bienfaitrices’ (féminin, pluriel) = surtout des associations bénévoles + cellule départementale d’archéologie + entreprises lotoises + communes et collectivités (https://lot.fr/monuments-non-prot-g-s)
Un hommage à ces personnes qui œuvrent pour la protection du patrimoine bâti et qui ont à cœur de transmettre la connaissance de ce territoire.
-‘un malfaiteur’ (singulier) : l’usure du temps ou la main d’un pilleur lors d’une fouille sauvage, d’un vol.
En découpant le vers suivant, nous allons vers un :
-‘trône de pierre’ le dolmen fait penser à un trône de pierre avec une assise et deux supports (orthostates). Une explication possible.
– ‘entre grande table’ : confirmation du dol=table en breton et men = pierre.
Important car le Lot est reconnu pour sa forte concentration de mégalithes en particulier des dolmens (en deuxième place après le département de l’Aveyron).
– ‘ et point coté’ Si on prend le point de vue du cartographe (cote NGF), on peut chercher ‘une cote’, mais dans quelle direction? car il y a des dolmens partout: par exemple à Cajarc, Saint Chels, Larnagol, Marcilhac, Gréalou…
En s’appuyant sur deux autres éléments : la pierre et le loup dans printemps 4, on choisit d’aller vers Gréalou et les dolmens de Pech Laglaire (cote 395 NGF).
-‘Trône de pierre à l’intérieur’ pourrait aussi se retrouver dans le bâti en forme triangulaire de Super Cayrou, oeuvre d’art refuge intitulée ‘ fenêtre sur paysage sur le GR65 ‘
– une autre piste: répertorier les dolmens cotés car classés ou inscrits aux monuments historiques, présents sur la carte au 1/25000, comme celui du Ganil à Gréalou ( 333 NGF), au lieu-dit Pierre Levée .
Le site sur Gréalou liste bien les dolmens: https://www.megalithic.co.uk/article.php?sid=43738
En résumé, de nombreuses pistes et une évidence: on a besoin de tous pour aller au bout de la recherche!
Qui prend la suite?
Je suis allée aux dolmens du Péch de la Glaire à Grealou.😀
On y trouve près du dolmen le mieux restauré, un trône de pierre encastré dans un joli muret de pierres sèches.
Le blason de Grealou comporte un dolmen, et deux coquilles saint jacques encadrant un loup !!!
Bravo Danielle !
Comme pour la chaussée de Caillac, c’est un plus d’avoir une personne qui se déplace pour vérifier !
Une découverte concrète sur le site du dolmen de Pech Laglaire 2.
Cela resserre la zone de recherches. On est sur un point haut=un sommet à 395 NGF avec une vue à 360°.
Ce sommet pourrait être le centre d’un cercle .
La licorne
2 années
Le dernier vers invite à penser qu’il s’agit du dernier des quatrains… (Il faut bien commencer quelque part !)
Les bienfaitrices seraient : celle qui nous montre la voie de la bienveillance, de la bonté : l’eau (la sirène) et celle qui éclaire notre chemin : la lumière (l’étoile d’Hygée/le soleil d’Hiver 6). Dans l’Énigme la symbolique de l’eau est très forte : elle est la voie à suivre, et toute aussi puissante est la symbolique de la lumière : en éclairant notre chemin, c’est toute notre conscience qui s’éveille vers la Connaissance.
Le malfaiteur : celui qui fait obstacle sur le chemin/la voie : le brouillard (dans Hiver 6) qui représenterait notre esprit qui complique tout et/ou notre esprit pas suffisamment éveillé, dont la vision est obstruée, tout empêtré qu’il est dans ses opinions, préjugés, habitudes, mode de fonctionnement et qui aveuglément et mécaniquement tricote, détricote, retricote l’Énigme inlassablement.
Je remarque que l’on a dans ce quatrain les 4 éléments, dont 3 ci-dessus et dans Hiver 6 : l’eau, le feu (soleil et étoile), l’air (là où se forme le brouillard ou la brume d’Hiver 6). Le 4ème pourrait être la terre (qu’il faudra bien gratter un peu pour accéder aux dalles). Quant au 5ème élément (la quintessence dont on a déjà parlé), je le soupçonne de se trouver soit inscrit sur les dalles soit dans les derniers quatrains à découvrir.
Donc selon toi on aurait « l’esprit embrumé » ??? Il faut bien admettre que tout ce tricotage et détricotage irait dans ce sens. Moi ça me ferait plutôt penser à Sisyphe et son rocher qu’il pousse éternellement !!! Je n’irai pas plus loin dans la comparaison car il y a tant d’interprétations différentes du mythe que je ne saurais pas laquelle choisir. Mais association d’idées. Il est dit dans les écrits de l’énigme que « La Dalle du Louis est posée à plat sur un rocher (…) Elle est recouverte d’une mince couche de pierres et débris végétaux. » Donc rocher + dalle + couche de pierres = « trône de pierre » ? Ce trône de pierre serait-il simplement cet assemblage que le créateur de l’énigme a fait ??
Pourquoi pas ? Après tout un trône est un siège, on se l’était imaginé haut ou imposant et on a peut-être eu tort. Et le mot « trône » rappelle la royauté évoquée dans Q 6 avec « l’or des Louis », et la dalle ferait partie du siège où trônerait le louis d’or. Je vais aussi repenser la voie du succès à partir de la proposition de Porthos pour Q1.
Si on relie les bienfaitrices et le malfaiteur directement à l’Énigme à travers les quatrains et les tableaux, on pourrait avoir :
Les bienfaitrices (au moins 2) : la Petite Sirène/l’eau qui nous guide (déjà mentionné) + Hygée/l’étoile qui nous protège.
Le malfaiteur : je le relierais au tableau Hiver 6 avec le Bouc.
Symboliquement le bouc représente un animal qui est une force de la nature, un animal « impétueux » et est souvent associé au maléfique, « au diable dans les rites de sorcellerie et dans leur représentation comme Le Sabbat des sorcières ou Le Grand Bouc de Francisco de Goya ». (wikipédia). Il peut donc représenter dans l’Énigme « les forces du mal », le côté sombre de l’homme.
Le bouc par opposition à l’animal d’Automne 6 : le Cerf, qui lui symbolise la noblesse, la gentillesse, la sagesse. Il représente donc le bien, la lumière et est associé au soleil d’Automne 6 : « Comme un soleil lassé de ne briller que pour les siens, le Cerf répand sa lumière sur la terre entière (…). Il est donc un vecteur d’embellissement du monde en tirant l’autre vers la lumière d’un idéal. »
Remarque : difficile de ne pas penser à « Bambi », film de Disney, inspiré du roman, beaucoup plus brutal et destiné aux adultes, de l’écrivain autrichien Felix Salten, un best-seller, qui a été interdit et brûlé par les nazis qui y ont vu une « allégorie politique sur le traitement des juifs en Europe ».
Source article journal : The Guardian + Podcast : France-Culture du 23/12/2020, « Bambi : la rencontre de la beauté étourdissante de la nature et de la cruauté humaine. », belle interview de l’illustrateur Benjamin Lacombe.
De retour sur les forums après une longue période d’hospitalisation, le Modérateur ne peut s’empêcher d’attacher un grand « smiley » à ce commentaire. Merci de n’y voir rien d’autre qu’un sourire à ce stade 🙂
Merci, Modérateur, pour ce smiley qui, même s’il n’est pas annonciateur d’une validation, nous fait très plaisir. Nous vous souhaitons de retrouver bien vite santé, forme, et humour (sur ce dernier point nous voilà déjà quelque peu rassurés) et espérons vous voir de retour parmi nous très bientôt.
Une nouvelle section sur « Les acquis » est en préparation et devrait être publiée sur ce site courant septembre. Elle sera suivie d’une large diffusion de la chasse, diffusion initialement prévue en 2024 mais que nous avions choisi de ne pas faire tant que le palier 3 ne serait pas suffisamment avancé.
Ce qui est, d’ailleurs, toujours le cas 😉
Ce redoutable palier 3 reste à franchir ! mais chemin faisant, j’ai abandonné mes cartes, ma boussole, mon GPS , sans regret et j’ai pris le temps de me perdre, j’ai beaucoup observé, appris et au fond cette énigme nous autorise à prendre du temps pour soi tout en partageant ! Quel plaisir de vous retrouver en septembre prompt à nous guider , à nous encourager .We need you !
J’ai trouvé le livre « Bambi », de Felix Salten (1923) dans une version anglaise. J’ai retraduit en français un passage de l’introduction où l’auteur dit à peu près ceci :
Quand les gens finiront par se réveiller et comprendre, soit par le pouvoir de la loi soit par le pouvoir de l’éducation, que tout acte de cruauté envers les animaux est un délit et que tuer de façon arbitraire un animal est un meurtre, alors les homicides involontaires et les assassinats diminueront. Ainsi nous nous rapprocherons considérablement de notre but qui est de créer la paix. En attendant, quiconque exprimera de telles pensées sera bien entendu considéré comme un excentrique et un imbécile.
Le paradoxe c’est que l’auteur était lui-même chasseur… ce qui nous amène de nouveau à la chasse-énigme (jeu de mots involontaire !) qui souligne bien les instincts, désirs, attitudes contradictoires et mystérieuses de l’homme et révèle toute sa complexité. Ce qui devrait aussi nous encourager à ne pas porter de jugements trop hâtifs sans essayer de comprendre l’autre.
je mets le lien direct du podcast de kazuo ,vraiment très bien benjamin Lacombe
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-reveil-culturel/bambi-la-rencontre-de-la-beaute-etourdissante-de-la-nature-et-de-la-cruaute-humaine-1454025
en plus j’ai vu qu’il avait illustré la petite sirene et pleins d’autres classiques;je mets photo couverture album dans forum quatrains
En allant dans ton sens on aurait le quatrain 15 lié à Automne 6 et Hiver 6 qui avec ses (des) bienfaitrices et son (seul) malfaiteur, ferait pencher la balance vers les valeurs positives, le bien, sans toutefois nier que le mal (la violence, l’ignorance…) existe. L’un ne va pas sans l’autre. Les animaux (le cerf et le bouc), même s’ils ont été choisis au départ pour illustrer des fables de La Fontaine avec d’autres enseignements pour l’homme, représentent bien la voie qui s’offre à nous : le même paysage, l’un dans le brouillard (Hiver 6) = l’obscurantisme, la noirceur, la violence (le bouc) mais qui offre un fond de lumière avec le soleil qui apparait et se renforce dans Automne 6 où le ciel bleu peut être interprété comme un signe d’espoir (le cerf). Tout n’est donc pas perdu pour l’homme…
J’ai envie de suivre l’interprétation de Kazuo et Aramis en allant encore un peu plus loin (aie, on va sûrement trouver que je m’égare et que ça n’apporte rien de concret pour l’avancement de l’énigme). Pourtant tous les éléments combinés sont très riches en symboles. Ça pourrait donner :
La sirène : la mer, l’inconscient, l’origine (bienfaitrice) : le lieu d’où l’on vient
La déesse : les cieux, l’idéal, la sagesse (bienfaitrice) : le lieu vers où l’on va
La forêt : le lieu ambivalent par excellence, souvent utilisé dans les contes (la forêt synonyme d’enchantement ou de terreur), où l’on peut se perdre, être attaqué et même être tué (le bouc maléfique), mais aussi un lieu d’apprentissage où l’on peut progresser parce qu’on est amené à surmonter les dangers et difficultés (le cerf), où on peut grandir malgré la peur et devenir adulte (Bambi). La forêt : le lieu par où il faut passer
Parenthèse un peu longue sur la forêt : dans la Petite Sirène, la forêt aussi est présente sous la mer, c’est un lieu très inquiétant où vit la sorcière qui va changer le destin de la sirène. Par opposition c’est dans la forêt que dans le film « Le règne animal » de Thomas Cailley (2023), les « créatures » (certains humains qui se transforment peu à peu en animaux à la suite d’une épidémie) vont aller se réfugier. Ça parait horrifique comme ça, mais je trouve que c’est un beau conte qui invite à la réflexion sur la nature humaine tout en étant une ode à la tolérance.
Quant à l’homme, comme vous l’avez souligné tous les deux, il est double :
L’homme : dans la fable « Le cerf et la vigne » (certes la fable est porteuse d’une autre leçon) le cerf reste malgré tout l’animal traqué qui sera tué par les « veneurs » (les chasseurs) et en partie dévoré par la « meute » (les chiens). L’homme associé au chien, est cet « animal » capable de cruauté, capable de tuer non seulement les animaux mais ses frères humains (le malfaiteur).
Mais en même temps l’homme lorsqu’il est associé au cerf renvoie l’image d’un être digne, beau, majestueux, affrontant avec courage ses peurs et les obstacles sur son chemin : c’est l’homme qu’on peut devenir.
Bonjour à tous et toutes. Maverick vient de finir de me briefer sur l’énigme et entre temps j’avais passé un bon moment à essayer de tout lire sur le site, pas évident à ce stade. Merci à vous tous par avance pour votre indulgence si je répète ce qui a déjà été dit, et pour votre aide si j’ignore un élément important. C’est un sacré challenge cette chasse au trésor
Je me suis concentré sur un seul mot pour commencer : « malfaiteur ». Synonyme : « brigand ». Dans le Lot, j’ai vu qu’ il y a beaucoup de légendes sur les brigands (chemin des brigands du côté de Saint Cirq Lapopie, les châteaux des Anglais qui leur servaient de refuge, les grottes aussi qui renfermeraient, dit-on, encore certains de leurs butins). Et qui dit brigand dit aussi bandit de grand chemins, et c’est souvent en forêt qu’on le trouve (c’est le passage de Linh sur la forêt qui m’y a fait penser). Alors si les bienfaitrices sont la sirène et l’eau et Hygié et l’étoile, le brigand pourrait être le malfaiteur dans la forêt là où peut être se trouvent les dalles, celui qui essaie de nous perdre pour qu’on ne retrouve pas son trésor ?
Bonjour NedRandal et bienvenue.
Si je l’associe ton « malfaiteur dans la forêt » à « mon » bouc d’Hiver 6 (voir ci-dessus) cela pourrait donner le dieu Pan, mi-homme mi-bouc (après tout il a « volé » ses attributs à la fois à l’homme et au bouc, donc c’est déjà un malfaiteur !), très laid (si laid qu’il a fait peur à sa mère quand il est né et qu’elle l’a abandonné*), qui représente la nature sauvage (mais bizarrement protège les chasseurs), et donc les instincts primaires de l’homme, son côté animal qu’il n’arrive pas à maîtriser. Peut-être bien qu’il faudra sortir de la forêt pour accéder aux dalles ? Et puis le dieu Pan est devenu par la suite la figure universelle de la nature, les Grecs voient en lui l’incarnation du tout (« pân » en grec veut dire « tout »), celui de l’univers tout entier. Quelle signification pour l’Énigme ? Faire du monde un monde plus humain, s’humaniser et retrouver son lien avec l’univers ?
* « Pan passait aussi pour provoquer des peurs soudaines chez ceux qui le voyaient ou l’entendaient, d’où le terme de Panique qui nous est resté. » –
Odysséum + Wikipédia
Welcome, NedRandal ! Moi aussi il n’y a pas si longtemps que je suis entrée dans la chasse-énigme, et c’est vrai que ce n’est pas évident. Par contre ce qui évident c’est que tout le monde sera indulgent ! Il me plait ton « malfaiteur » qui me fait penser à Robin Hood, Robin des Bois. Je m’interroge toujours sur l’identité de ce « filou ». A bientôt.
Des bienfaitrices = la Petite Sirène et l’eau, nos guides dans l’énigme
Un malfaiteur ??? = le vandale (selon l’étymologie « homme barbare », tiré de « les Vandales », peuple des bords de la Baltique qui ont ravagé la Gaule, l’Espagne…) : celui qui a le 1er vandalisé la statue de la Petite Sirène à Copenhague : Jørgen Nash, peintre danois – la liste de ceux qui l’ont vandalisée est longue, c’est pourquoi la statue est en réalité une copie. Donc le malfaiteur peut être la notion même de vandalisme ou le vandale, celui qui détruit. (ce qui serait aussi allusion à l’instinct destructeur chez l’homme et forcément à la guerre)
Trône de pierre à l’intérieur = château (trône + pierre) d’eau (l’élément naturel de la sirène) à l’intérieur de la zone qui est au sein du triangle (Q 11) …
… Entre grande table (= plateau karstique = causse) et point coté. Merci à Cléo pour avoir suggéré le plateau.
Juste un exemple très approximatif de localisation : dans la région de Salèmes on a les causses : un paysage de roches (qui rappellent le rocher de la Sirène à Copenhague), de pierres (qui rappellent le trône/le château) et d’eau, avec notamment plusieurs citernes et un château d’eau (cote 382) et le Lac des Lacusses (qui tous rappellent l’élément eau et la Petite Sirène).
J’ignore si j’ai détricoté le quatrain mais ai tenté de retricoter l’interprétation…
Je veux bien prendre la suite, Athos, de ton commentaire très fouillé sur la piste des dolmens… Le tableau Automne 2 à « Peyre Levade » nous dirige vers le dolmen tout proche du Mas del Suc, appelé aussi « Peyre Levade » qui pourrait bien être sur le cercle. Sur ce même cercle et en continuant plus haut au-dessus de Larnagol, il y a un dolmen qui me parle : le dolmen de Peyro Cotado (inscrit aux monuments historiques mais méconnu que Athos et Porthos sont allés débusquer) qui d’après certains villageois est « un dolmen guérisseur, aux propriétés bienfaisantes par fort courant tellurique sur son emplacement initial. » (Michel Palis) Et nous dans l’énigme, on a le souci de la santé et du bien-être de l’homme et son environnement et savoir que les mégalithes ont des vertus curatives ne peut que nous réjouir… D’ailleurs non loin de là se trouve la Source Font Nègre (au-dessus du Mas Merlin), superbe résurgence aux eaux turquoise, une eau mystérieuse, si pure, « qu’elle guérirait les blessures vives de nos chagrins » (toujours Michel Palis) … Santé mentale aussi : c’est magique !
Les légendes ne manquent pas autour des dolmens, je propose de retenir celle des « géants » car qui d’autre qu’eux avec leur force surhumaine aurait pu transporter ces pierres et dalles colossales… Je m’interroge néanmoins sur le vers 2 du quatrain : si « trône de pierre » est bien un dolmen, que voudrait dire « à l’intérieur » : trône de pierre à l’intérieur du tumulus ?
Effectivement, celui-là semble bien être le 20ème quatrain. Mais quelle piste suivre?
Ce quatrain semble avoir naturellement trouvé sa place finale dans l’agencement des 20, mais mérite qu’on le ‘détricote’.
Prêts pour une balade sur le Causse entre Lot et Célé ?
Besace (printemps 1) et bâton de pèlerin vont nous servir ainsi que «Histoire populaire de Cajarc des origines à 1800» de Yves VAISSIERE car la route va être longue!
Le premier vers fait allusion à deux contraires :
-‘des bienfaitrices’ (féminin, pluriel) = surtout des associations bénévoles + cellule départementale d’archéologie + entreprises lotoises + communes et collectivités (https://lot.fr/monuments-non-prot-g-s)
Un hommage à ces personnes qui œuvrent pour la protection du patrimoine bâti et qui ont à cœur de transmettre la connaissance de ce territoire.
-‘un malfaiteur’ (singulier) : l’usure du temps ou la main d’un pilleur lors d’une fouille sauvage, d’un vol.
En découpant le vers suivant, nous allons vers un :
-‘trône de pierre’ le dolmen fait penser à un trône de pierre avec une assise et deux supports (orthostates). Une explication possible.
– ‘entre grande table’ : confirmation du dol=table en breton et men = pierre.
Important car le Lot est reconnu pour sa forte concentration de mégalithes en particulier des dolmens (en deuxième place après le département de l’Aveyron).
– ‘ et point coté’ Si on prend le point de vue du cartographe (cote NGF), on peut chercher ‘une cote’, mais dans quelle direction? car il y a des dolmens partout: par exemple à Cajarc, Saint Chels, Larnagol, Marcilhac, Gréalou…
En s’appuyant sur deux autres éléments : la pierre et le loup dans printemps 4, on choisit d’aller vers Gréalou et les dolmens de Pech Laglaire (cote 395 NGF).
-‘Trône de pierre à l’intérieur’ pourrait aussi se retrouver dans le bâti en forme triangulaire de Super Cayrou, oeuvre d’art refuge intitulée ‘ fenêtre sur paysage sur le GR65 ‘
– une autre piste: répertorier les dolmens cotés car classés ou inscrits aux monuments historiques, présents sur la carte au 1/25000, comme celui du Ganil à Gréalou ( 333 NGF), au lieu-dit Pierre Levée .
Le site sur Gréalou liste bien les dolmens: https://www.megalithic.co.uk/article.php?sid=43738
En résumé, de nombreuses pistes et une évidence: on a besoin de tous pour aller au bout de la recherche!
Qui prend la suite?
Je suis allée aux dolmens du Péch de la Glaire à Grealou.😀
On y trouve près du dolmen le mieux restauré, un trône de pierre encastré dans un joli muret de pierres sèches.
Le blason de Grealou comporte un dolmen, et deux coquilles saint jacques encadrant un loup !!!
Bravo Danielle !
Comme pour la chaussée de Caillac, c’est un plus d’avoir une personne qui se déplace pour vérifier !
Une découverte concrète sur le site du dolmen de Pech Laglaire 2.
Cela resserre la zone de recherches. On est sur un point haut=un sommet à 395 NGF avec une vue à 360°.
Ce sommet pourrait être le centre d’un cercle .
Le dernier vers invite à penser qu’il s’agit du dernier des quatrains… (Il faut bien commencer quelque part !)